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JE L'AI AIME ET JE L'APPRECIE MEME 40 ANS APRES....


Au milieu des cerisiers blancs
Sur son cheval
Le prêtre a des ciseaux d'argent
Il a les mains couvertes de papier doré
Et le devant de son visage est décollé

Les grands arbres se dressent
Les yeux mouillés
Leurs cheveux comme des tresses
Qui cachent le soleil
Les fleurs sont comme des oreilles
Et tout homme est pareil
Et chacun se retourne dans son sommeil
Vers le soleil

Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
Nous franchirons les mers
De notre planisphère
Reprendrons nos mines de fer
Si on nous laisse faire
Si on nous laisse faire

Et l'autel est dressé
Sur ses deux mains, sur ses deux bras blessés
Regardant vers le nord
Les mains tendues comme une plante carnivore

Et du plus loin que l'on entend les rires
Déjà morts au sortir de leur bouche de cire
Il faut les laisser faire
Ce ne sont que des mammifères
Dans ce monde de prose
Où tout est mou
Rien ne tient quand on le pose

Et voici ce que chante le peuple d'Orion
Qui reste seul et qui n'a plus ni raison
Ni maison

Nous,
Même si nos yeux sont trop clairs
Nous retournerons sur la terre
Ensemble,
S'il faut venger nos morts
S'il faut souffrir encore
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore
Si on veut de nous encore

Commentaires

  • ravie de (re)tomber sur ton blog, et d'entendre cette "Mort d'Orion" qui est comme une madeleine pour moi de mon époque "Manset" (une époque qui a duré longtemps puisque j'ai tous ses vinyls

    bonne journée à toi !

  • Tisseuse oui je reprends contact comme tu viens de le voir je suppose sur les IMPROMPTUS. Manset oui j'apprécie encore il a un univers particulier et j'ai tjrs aimé l'entendre et le suivre. Tu as l'air bien équipée je vois, tout ses vinyls une mine. Alors il m'enchante et je chante. Bonne journée.

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