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Les livres que j'ai lus

  • POUR CEUX QUI SONT CURIEUX DE NOTRE PATRIMOINE HISTORIQUE ET RELIGIEUX

    GUIDE DE LA VENDEE PROTESTANTE

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    Ce guide je l'ai "dévoré" moi qui aime tout particulière la Vendée, celle de l'intérieure et celle qui rejoint la mer.

    Un guide très utile pour ceux

    qui ont envie de se balader tout en faisant des découvertes : celles de lieux de villes de villages de chemins

    qui ont vu vivre la révélation du

    protestantisme dans cette vaste région.

    C'est une traversée de la Vendée protestante entre guerre de religions, dragonnades, Révocation de l'Edit de Nantes,

    périodes de tolérance. Les dernières persécutions datent de 1747 à 1750.

    Les descriptions de circuits sont autant de balades ponctuées d'infos avec des plans précis des photos une iconographie très complète.

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    Les périodes de tolérance sont interrompues par des périodes de clandestinité dite du "DESERT"

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    Ici la photo d'une chaire en bois que l'on déplaçait d'un endroit à un autre.

     

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    Des jetons de plomb dit "Méreau de Moncoutant" étaient un gage de bonne foi pour être accepté dans les assemblées clandestines.

     

    Je vous recommande cet ouvrage si vous aviez envie de faire un tour à la recherche de nos racines historiques et religieuses d'un coin de

    France où le protestantisme a essayé d'être vivant malgré les persécutions. Comme un pélerinage entre mer et campagne.

  • Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage

    Anne Bonaventure - Selon Virginie Lou

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    Il s’est dépêché de disparaître avant que l’erreur ait un visage, ce n'était pas le moment de voir la réalité en face, celle qui défigure, celle qui rend malade, celle qui rend fou.
    Cela faisait des semaines et des mois qu' il attendait ces retrouvailles, mais maintenant il était certain que tout était devenu incroyable et dépassait l'inimaginable. Il savait qu'il ne pourrait survivre, pourtant le coup de fil avait dit : «  Allo Monsieur Epstein, Jacques Epstein, venez vite, nous pensons avoir retrouvé votre fils ».
    La silhouette décharnée qu'on lui a désignée ne pouvait être son fils, le dos courbé, le crâne rasé, rien non rien ne signifiait, ne représentait son enfant, non ce n'était pas lui.
    Une erreur de plus sans visage, plus rien plus rien le néant, la vie ne signifiait plus rien.
    Et il disparut à jamais dans cette nuit où il n'y avait pas de brouillard.
  • Fais-moi la courte échelle. Pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES CETTE SEMAINE

    Anne Bonaventure - Fais-moi la courte échelle (Toile de MAURICE DENIS).

    Fais-moi la courte échelle que je puisse voir au loin, tiens bon, je ne veux plus tomber, sois près de moi, ne me quitte plus; oui je la vois, attends, reste un peu plus, je l'entends déjà la musique celle que j'ai aimée tu le sais bien cette sonate en mi bémol majeur K.193 de Scarlatti qui m'a accompagnée si longtemps. Chut ne me dis rien j'écoute, ah je vois maintenant je la vois elle est si longue, si périlleuse, si douloureuse, si escarpée. Ne tremble pas je ne tomberai plus tu sais maintenant. Oh imagine, comme des feux d'artifice, la fête je l'entends oui une fête mais je ne sais pas quand c'était. Reste encore que j'en finisse, là tu ne vois pas mais je te le dis : des explosions de joie, des cris d'amour, mais non ça ne fait pas peur, c'est un enfant; allez calme toi. Ca y est j'arrive au bout c'est un peu flou mais j'ai compris, je vais redescendre et continuer, oui j'arrive je sais je dois faire demi-tour ne plus regarder en arrière ma vie, allons remettons-nous en marche.

  • SOUVENIR d'ECOLE pour les IMPROMPTUS....

    Anne Bonaventure - Souvenir d'école

    Entre les Beatles et les Stones mon coeur balançait, j'étais en seconde dans une école privée plus près de chez moi. Cette année là je suivais difficilement le programme, et devais prendre en charge après les cours ma petite soeur, maman souvent devait partir travailler et plusieurs fois dans la semaine me donnait le landau pour promener le bébé, j'étais une lycéenne-nounou.
    En classe la seule matière qui m'intéressait était la littérature, le reste ne fût que torture.
    L'institut était un bâtiment bien délabré, les classes exiguës. Le prof d'espagnol faisait ses cours avec des fiches qui dataient, elles étaient sales et grises. La prof d'anglais avaient les doigts jaunes de nicotine et puait la clope. Le directeur du genre négligé sur soi et peu avenant était le seul a être un peu passionné par ses cours de littérature. Voilà le pourquoi de mon intérêt pour cette matière. Les maths: je n'y comprenais strictement rien.
    Je ne sais plus où je l'avais rencontré, et il m'avait donné rendez-vous après les cours. J'étais bien amoureuse, il était vraiment craquant : style Beatles. Enfin un flirt qui me plaisait, pas comme ceux qui me draguait genre « rock à la française » pas très fin avec les filles. Je ne me confiais pas vraiment aux copines de l'institut et gardait le secret bien au chaud dans mon petit coeur de jeune fille. Déjà que je ne suivais pas bien les cours, alors là amoureuse j'étais larguée.
    Je m'en souviens bien nous avions eu un contrôle qui avait duré plus que prévu, je suis arrivée très en retard au rencart et le Beatles n'y était plus ou pas, je ne le saurais jamais. Ce fût une grande déception, je ne l'ai jamais revu. Décidément les études et les amourettes ne m'avaient pas bien réussis à cette époque là. Par la suite j'ai préféré les Stones .....plus d'avenir ?

  • METAMORPHOSE LE THEME POUR LES IMPROMPTUS CETTE SEMAINE

     


    Anne Bonaventure - Métamorphose

    Le mercredi 17 décembre 2008 à 11:40 :: Métamorphose

    L'automne était arrivé sans crier gare, puis l'hiver en quelques heures. Je n'avais pas vu passer le temps, mais souffrais comme beaucoup des nuits qui tombent vite et des jours encore noirs le matin. J'avais beau regarder le calendrier et guetter les minutes supplémentaires de soleil, il me semblait bien que je ne m'en sortirais jamais de cette froidure.
    Pendant toute cette période il était devant moi et avait pris bien des apparences, mais ce coup là ce fut la pire. Je ne m'en suis pas remise. Toute la journée je le voyais imperturbable, l'air encore altier bien que diminué par la venue des trois hommes. J'ai encore ce goût de désespoir qui me chagrine, mais quand cela va revenir mais quand le reverrais-je revivre?
    L'hiver je m'en souviens ne désirait pas laisser sa place. Je guettais dès les premières semaines de l'an nouveau si par hasard un regain de jeunesse apparaissait, mais cette année là le froid s'était installé, tout était gelé.
    Il m'a fallu beaucoup de patience, et d'espérance pour enfin le voir se revêtir, non d'un coup mais petit à petit d' une minuscule feuille d'un vert tendre, puis une autre, des branches ont même repoussé. Je me suis réveillée un beau matin de printemps et il s'était métamorphosé en un tilleul splendide revêtu comme d'atours royaux avec des reflets argentés, méconnaissable, le roi de mon jardin.

     

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  • Tout est musique pour les IMPROMPTUS en écoutant le CONCERTO ITALIEN DE BACH "'andante"

    Anne Bonaventure - Tout est musique

    Chaque pas que je fais, tu me suis ou me devances.

    Tu auréoles ma tête, et saisis mon âme.

    Je ne peux t'oublier.

    Sans toi que deviendrai-je ?

    Toi qui des temps passés apparaît quand je le désire.

    Tu m'engouffres dans tes profondeurs.

    Je ne peux te quitter.

    Musique aimée.

    Notre rencontre fût découverte, et tu ne m'as plus quittée.

    Tu règnes dans ma discothèque.

    Les yeux fermés je suis avec toi.

    Fidèle amour musique préférée éternelle tu es.

  • COITUS IMPROMPTUS PREMIERE VERSION

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    http://coeficiencenet.typepad.com/colectivo/anne_bonaventure/

     

    A lire une relique....

  • POUR CETTE SEMAINE IL FAUT FAIRE SOURIRE LE GENERAL POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - Faire sourire le général

    Je venais juste d'arriver dans cette petite ville et la nouvelle école n'était pas très loin de chez nous. Une ville comme une autre, on en changeait souvent, because le travail de mon père.
    Je me souviens bien de ma première journée de classe, mes nouveaux compagnons me l'avait bien dit : que je devais me lever au garde à vous et que je devais dire : Bonjour mon Général au directeur.
    Ils m'avaient bourré le mou comme on dit.
    Il était presque l'heure de la récré et l'instit regardait derrière la vitre de la porte et dit soudain debout les enfants. Je vis entrer une petite dame l'air revêche qui dit : « Bonjour les garnements, viens donc ici, toi le nouveau en disant mon nom « ..... » mais je dois garder l'anonymat.
    Et moi qui dit tout de go : « OUI MON GENERAL ». Que n'avais-je pas dit !. Ils se sont tous mis à rire et même la directrice.
    J'ai eu vraiment peur d'être collé.
    Elle s'est approchée de moi et m'a dit « Non mon p'tit on dit MA GENERALE »et tout cela avec un fou rire. J'ai appris par la suite qu'elle l'avait été générale dans sa façon de donner des ordres mais là j'avais été incorrecte n'ayant pas utiliser le féminin. Faut dire qu'elle était en fin de carrière et n'était plus trop sur les conventions.

  • QUEL EST LE LIVRE QUE VOUS AVEZ LE PLUS APPRECIE CES DERNIERS MOIS ?

     

  • Qu'en pensez-vous ?

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    « Ecrire est une façon de parler sans être interrompu. Jules Renard. »