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  • UN PEU D'ERUDITION : LE GOSPEL




    Quelle musique inspirée que le Gospel

    Elle est capable d'évoquer les sentiments les plus profonds de l'âme : de l'exultation à l'angoisse profonde avec toujours une forte espérance.

    Son influence musicale a depuis longtemps débordé la musique sacrée. Puisque, sans que l'on puisse lui attribuer la paternité du Jazz, elle l'a fortement influencé et est directement à la racine de la Soul Musique. C'est une musique populaire et sacrée qui devrait inspirer les compositeurs de chants de paroisses. Comment se fait-il en effet que les airs écrits après les années 70 nous paraissent maintenant ringards, allons-nous zen… sur les plaaaces… et alors que des hymnes Gospel sont eux toujours d'actualités et indémodables?

    La différence c'est que d'abord ils sont inspirés et qu'ensuite ils sont ancrés dans une tradition. La musiquette religieuse des années 70 a voulu s'inspirer d'une esthétique à la mode et sans racine, comme résultat aujourd'hui c'est démodé. Au contraire, des musiques ancrées dans une tradition comme les musiques du Père André Gouze avec des racines grégoriennes ou byzantines) ou le gospel échappent aux modes et inspirent une profondeur universelle. Dernier point pour ce qui est de la tradition, Gouze, comme le Gospel, s'appuie sur nos plus belles traditions littéraires et musicales : les Psaumes, les dons de Dieu sont pour toujours et les grâces qui ont été données à nos Pères, nous en héritons et devons les faire fructifier. C'est pourquoi la créativité et la tradition ne s'opposent pas.



    Les types de musique Gospel

    On peut distinguer 4 types de musique appartenant au "Gospel" :

    Les hymnes protestants qui ont été écrites au 18e siècle;

    Les spirituals, issus de l'expérience collective des esclaves, anonymes et transmis oralement;

    Les hymnes gospels des compositeurs noirs du 19e ou du 20e siècle;

    Et enfin les gospels songs qui intègrent des éléments profanes dans leur musique.


    L'origine de la musique Gospel

    Tout commence en Amérique du nord avec l'arrivée des esclaves noirs en 1612. Les esclaves en provenance d'Afrique n'avaient pas le droit d'exprimer leur culture et leur style musical. Cependant ils avaient trouvé une autre forme d'expression musicale : "Les Worksongs" improvisations à capella d'un chanteur reprises par un chœur. Cette forme d'expression musicale était utilisée dans les champs de coton comme messages codés. Un profond mouvement religieux a marqué le 18e siècle, les noirs ont découvert la religion chrétienne et l'ont adoptée massivement. La condition de souffrance et de déracinement du peuple noir en Amérique ressemblait à celle des hébreux captifs en Égypte. C'est pourquoi on retrouve surtout des thèmes et des personnages de l'Ancien Testament dans les spirituals. La libération du peuple d'Israël était quelque chose de très concret et leur terre promise était alors le Canada où l'esclavage n'était pas autorisé. C'est dans les réunions d'esclaves que les premiers spirituals sont apparus. Ils ont ajouté de la polyphonie du chant monodique des missionnaires ainsi que des improvisations richement ornementées.

    Après 1865, des chorales des universités noires ont commencé à chanter des spirituals à un plus vaste public dans les universités noires. C'est à cette époque que les parties à 4 voix ont été écrites telles qu'on les retrouve aujourd'hui dans les quartets vocaux.

    Au début du XXe siècle des pasteurs itinérants intégrèrent cette musique pour soutenir leur prédication et leur évangélisation. C'est le début du Gospel qui s'est ensuite introduit dans les cultes religieux.

    C'est vers 1940, avec des solistes concertistes comme Mahalia Jackson que le Chant gospel et devenu objet de concert et d'une diffusion commerciale touchant par-là même un public bien plus large tout en conservant sa profondeur religieuse. GOSPEL, signifie : Évangile. Dans les années 1960 aux États-Unis le Révérend M. Luther King fait revivre ces chants et les réadapte pour défendre les droits du peuple noir. Spiritual, chant religieux traditionnel appartenant essentiellement à la culture afro-américaine (negro-spiritual), mais que l'on trouve aussi dans certaines traditions musicales blanches.

    Les spirituals des Blancs remontent au début du XIXe siècle, à l'époque de la vague du réveil religieux prêché chez les colons par les missionnaires. Ces chants prenaient leurs racines dans les hymnes traditionnels, les ballades religieuses, les chansons profanes et les hymnes méthodistes du compositeur anglais Isaac Watts, notamment. Ils s'inspiraient également de la pratique en vigueur dans les églises coloniales, où le pasteur chantait les versets d'un psaume, repris en chœur par l'assemblée. Les spirituals étaient souvent improvisés à partir de fragments mélodiques connus et de versets libres parlés ou chantés par le récitant, et ponctués d'interjections de l'assemblée comme "Glory, Alléluia". Il semble que la mélodie était chantée par les ténors aigus, entourés des voix de femmes et de basses, produisant une sonorité poignante. Le morceau The Battle Hymn of the Republic, du poète américain Julia Ward Howe, s'inspire de la mélodie et de la forme des spirituals de cette époque.

    Bien que remontant probablement aux périodes de réveil religieux du XVIIIe siècle puritain, les premiers spirituals chantés par les esclaves noirs sont attestés aux environs de 1825-1850. Ces negro-spirituals et les spirituals blancs avaient de nombreux points communs. Blancs et Noirs se retrouvaient au cours de certaines cérémonies religieuses et autour des feux de bivouacs, favorisant les influences musicales et la fusion d'anciennes traditions africaines avec les hymnes méthodistes protestants. Les deux utilisent la gamme pentatonique, une ornementation mélodique importante et une structure en forme d'appel réponse qui rappelle la musique africaine. Les negro-spirituals présentent également une parenté mélodique et rythmique importante avec les chants d'Afrique occidentale. Ils recouraient aussi à la pratique du ring-shout, sorte de danse extatique d'origine américaine. Les negro-spirituals utilisaient le style vocal africain, ainsi que l'accompagnement polyrythmique consistant à claquer des doigts, frapper dans les mains ou taper des pieds. Jusqu'à la guerre de Sécession, l'harmonie était absente, comme dans Deep River et Roll, Jordan, Roll. Ils servaient souvent de chants de travail et utilisaient un langage parfois ésotérique, permettant aux esclaves de coder des informations dont leurs maîtres ne comprenaient pas la signification, notamment afin de pouvoir s'évader.

    Au début du XXe siècle, le terme de spiritual se trouva supplanté par celui de gospel, expression commerciale du spiritual moderne.


    Source : http://www.louange.org

  • Fin d'été ....


    Citronniers et orangers vont bientôt prendre leur appartement d'hiver ben oui c'est ainsi on ne peut pas tjrs avoir 30 ° heureusement d'ailleurs.....
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  • RELATIVITE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - Relativité

    Par Les Impromptus, jeudi 7 mai 2009 à 08:50 :: Relativité

    Tout est relatif, alors là tu m'en bouches un coin! Tu ne penses pas que j'en suis arrivée à percevoir la vie le monde comme quelque chose d'immuable de rigide de fini.
    Non vois-tu je suis d'accord avec toi, je sais bien que je ne peux pas me reposer sur des idées qui sont souvent figées, comme si je détenais enfin la vérité, une, celle qui ne s'effondrera pas le lendemain, tu es d'accord je suppose oui – non ?. Bon allez je risque le tout pour le tout, voilà : « je t'aime », heu, j'ai été trop loin je crois, je reprends – je t'aimerai.

  • MARCHE AUX PUCES POUR LES IMPROMPTUS

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    Anne Bonaventure – Marché aux puces

    Le mardi 28 avril 2009 à 22:38 :: Marché aux puces

    Les marchés aux Puces de Paris sont juste en périphéries : St Ouen, Montreuil, mais celui que mon père affectionnait tout particulièrement était la « Foire à la Ferraille et aux jambons » qui s'étalait du Bd Voltaire jusqu'à la Bastille. Une foire très appréciée qui était née en 1869 et s'étalait Bd Richard Lenoir plus exactement, déménagée un siècle plus tard à l'Ile de Chatou.
    Mes souvenirs de cette période sont restés en gris, est-ce à cause des photos.
    Ce coin du 11ème était un mélange de population ouvrière et de petite bourgeoisie. Faut dire qu'à l'époque ce quartier n'avait pas pris encore ses atours « bobo ».
    La foire à la ferraille, était un vrai marché aux puces : avec des breloques, du bric-à-brac, des vieux vêtements.
    Mon père adorait chiner quand il ne travaillait pas. C'était une balade à ne pas manquer chaque année avec des airs de fête et de printemps du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques.
    Du plaisir de l'accompagner s'ajoutait celui des petites découvertes, et des éventuelles bonnes affaires, du coup de foudre pour l'objet inattendu.
    Il y eut tout de même de belles trouvailles : une statue de Jeanne d'Arc en bronze, qui m'a longtemps impressionnée, quelques 45 tours de Brassens que mont fait découvrir l'artiste , un livre sur la Libération avec des photos du débarquement. Mon père était un piètre bricoleur qu'aurait-il fait de boulons et autres tuyauteries.
    Bien sûr aux Puces de Montreuil j'y ai trouvé une table que j'ai encore, mais la banquette à rabats achetée il y a plus de vingt et qui devait avoir déjà au moins cinquante ans je l'ai jetée il y a quelques semaines le sommier était dans un état lamentable.
    Maintenant je ne veux plus acheter de vieux « trucs » mon goût a évolué je ne prends plus plaisir ni aux vides greniers ni aux Puces où souvent ce sont des brocanteurs patentés et leurs prix sont inabordables ; la petite merveille à dégoter avec sa part d'émotion pour « 3 francs 6 sous » n'existe plus.

  • AU BOUT DU FIL à inscrire dans le texte pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES CETTE SEMAINE

    Anne Bonaventure - Au bout du fil

    Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'était pas descendue, elle tournait en rond dans son petit appartement. Ce n'était pas à cause de son départ, non mais il lui fallait réinventer toute son organisation : style combien de yaourts par semaine, un rôti de boeuf ou plutôt un steak ?, la quantité de crevettes, le nombre de bouteilles d'eau, etc....et j'en passe.
    Elle se doutait bien que depuis son attaque il ne tiendrait pas jusqu'à Noël, on le lui avait bien dit, et elle s'était préparée, enfin presque.
    Au crématorium il n'y avait qu'elle et là ce fût très dur, mais c'était sa volonté comme il lui avait dit. Elle n'avait jamais envisagé de le quitter, comme beaucoup de femmes elle avait assisté son compagnon jusqu'au bout. Mais maintenant, elle tourne en rond dans son appartement, leur petit deux pièces si difficilement acquis. Bref ce jour là elle prit le risque de téléphoner pour sortir de sa solitude : « Allo, oui bonjour ici S.O.S. Amitié, qui est au bout du fil ? » Elle raccrocha.

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  • Visitez le site internet de Anne Bonaventure-Peintre

    http://anne.bonaventure.free.fr

     

    Pour mieux connaitre une partie de mon travail.....bonne balade....

  • Peindre ou.....

    Toute une vie à raisonner peinture......

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    La première fois que j'ai arrêté, je suis restée tout l'été : vidée. Je vivais à l'époque avec un musicien-peintre, et ne voulais pas entendre ses désirs d'enfant, puisque quelques mois auparavent je m'étais séparée d'un homme avec qui j'ai vécu assez longtemps. J'ai eu le déclic en empruntant à la bib un bouquin sur Gauguin. Ses auto-portraits m'ont boulversée, et remise au chevalet: d'où un auto-portrait vêtue d'un peignoir aux couleurs des îles....J'ai continué sur la lancée mais ai arrêté l'exercice devenait de l'introspection, trop dure......mais j'avais repris les pinceaux....
    Seconde cassure : un démagement râté, une terrible cassure : quelques mois revidée.....mais j'ai repris les pinceaux même si ma tête était cassée. Quand j'y pense je n'en reviens pas...Je me suis étonnée....
    Troisième période : .....ça a été la plus longue  cassure.....je pense au moins 2 ans ....quand j'ai repris : j'ai changé de style.....
    Peindre est une façon de vivre, de voir la vie, d'aimer.....même de souffrir.....
    Il m'arrive d'avoir des arrêts, comme des repos : 15 jours, un mois, un été. Mais je sais que dans mon atelier tout m'attend je n'ai qu'à monter....
    Alors je guète la petite étincelle, la petite flamme qui se réveille en moi, comme quand on est amoureux, ça serre dans le creux de la poitrine, ma respiration augmente et là je sais que je dois y aller.....