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Musique

  • JE L'AI AIME ET JE L'APPRECIE MEME 40 ANS APRES....


    Au milieu des cerisiers blancs
    Sur son cheval
    Le prêtre a des ciseaux d'argent
    Il a les mains couvertes de papier doré
    Et le devant de son visage est décollé

    Les grands arbres se dressent
    Les yeux mouillés
    Leurs cheveux comme des tresses
    Qui cachent le soleil
    Les fleurs sont comme des oreilles
    Et tout homme est pareil
    Et chacun se retourne dans son sommeil
    Vers le soleil

    Nous,
    Même si nos membranes fragiles
    Nous rendent un peu moins agiles
    Ensemble,
    Nous franchirons les mers
    De notre planisphère
    Reprendrons nos mines de fer
    Si on nous laisse faire
    Si on nous laisse faire

    Et l'autel est dressé
    Sur ses deux mains, sur ses deux bras blessés
    Regardant vers le nord
    Les mains tendues comme une plante carnivore

    Et du plus loin que l'on entend les rires
    Déjà morts au sortir de leur bouche de cire
    Il faut les laisser faire
    Ce ne sont que des mammifères
    Dans ce monde de prose
    Où tout est mou
    Rien ne tient quand on le pose

    Et voici ce que chante le peuple d'Orion
    Qui reste seul et qui n'a plus ni raison
    Ni maison

    Nous,
    Même si nos yeux sont trop clairs
    Nous retournerons sur la terre
    Ensemble,
    S'il faut venger nos morts
    S'il faut souffrir encore
    Nous incinèrerons leurs corps
    Si on veut de nous encore
    Si on veut de nous encore

  • Une chanteuse un musicien de quoi rester admirative et émue.

    Heitor Villa-Lobos

     

    UNE GUITARE EN AMERIQUE DU SUD…

    …Une Guitare pour voyager à travers la Musique traditionnelle indienne jusqu’à :


    HEITOR VILLA-LOBOS

    UNE LEGENDE DE LA MUSIQUE DU XXe SIECLE

    L’INDIEN BLANC (1887-1959)



    1887 Le 5 mars naît à Rio de Janeiro une légende de la musique du XXe siècle surnommé « L’Indien Blanc » : Heitor Villa-Lobos grand maître de la musique classique brésilienne.

    Les origines indiennes de sa mère ainsi que sa propre philosophie sont certainement la raison de ce surnom qu’il se donnait lui-même. Villa-Lobos a écrit de nombreuses œuvres d’inspiration indienne comme « 3 poèmes indiens » « danses des indiens métis » « chansons typiques brésiliennes depuis des chants indiens » « Amazonas, poème indien ». Raul, son père, est professeur et fonctionnaire à la bibliothèque nationale de Rio de Janeiro. Il est l’auteur de livres d’histoire et de cosmographie (description des systèmes astronomiques de l’univers). Il est aussi musicien. Il enseigne à son fils la clarinette et le violoncelle. Heitor apprend à jouer de la guitare en cachette avec les choros (groupe de musiciens populaires).


    Les rencontres entre amis instrumentistes qu’organisent ses parents à leur domicile font baigner le « petit Heitor » dans une formidable atmosphère musicale.

    1899 Au décès de son père, Villa-Lobos a 12 ans. Il joue alors dans les choros, ce qui lui était interdit du vivant de son père qui faisait partie de la bourgeoisie brésilienne.

    1905 A 18 ans, il fait un premier voyage exceptionnel dans le nord-est du Brésil. Il est très intéressé par les musiques qu’il découvre. Il fait des relevés de tout ce qu’il entend et qui, plus tard, lui serviront de source d’inspiration pour élever cette musique du peuple au rang de « grande musique » au même titre qu’un Brahms, Borodine, Bartok et tous ces grands maîtres qui ont puisé dans la richesse de l’art populaire. Heitor est par contre très déçu par les musiques qu’il entend dans le sud trop influencées par les immigrants européens. Ayant très souvent fait des études musicales en Europe, les autres compositeurs brésiliens se contentent de reproduire les œuvres en vogue sur le vieux continent.

    A cette époque, Paris est la capitale mondiale de la culture. Le rêve parisien était dans toutes les âmes brésiliennes. C’est la grande force de Villa-Lobos d’avoir voulu exploiter et magnifier les immenses ressources musicales de son pays. Artiste visionnaire, il avait bien compris la richesse du métissage des trois races qui composaient l’âme brésilienne :
    • L’Indien,
    • Le Blanc (essentiellement portugais),
    • Le Noir (descendant d’esclave).


    L’Indien amenait dans sa musique les mélopées nostalgiques, plaintives. Le Blanc apportait la technique, la science musicale très développée à cette époque et les différentes influences :

    • françaises des comptines enfantines
    • argentines des tangos
    • portugaises des fados
    • allemandes de Jean-Sébastien Bach (compositeur préféré de Villa-Lobos dont on retrouve l’inspiration dans « les bacchianas »)…

    Le Noir ajoutait les extraordinaires rythmes africains.

    1907 Heitor s’inscrit à l’institut national de musique en classe d’harmonie. Son esprit peu académique ne peut se satisfaire de cet enseignement. Il quitte l’institut. Plus tard, en 1924, lors de son installation à Paris, il tentera une nouvelle fois de suivre les cours d’harmonie du célèbre Paul Dukas (compositeur de « l’apprenti sorcier ») professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique. Le dogmatisme de ce type de cours réduit sa créativité et anéantit la liberté de sa formidable inspiration. Il quitte à nouveau le Conservatoire.

    1915 Il débute à Rio une série de concerts dédiés à ses œuvres. Il déchaîne la critique.

    1922 Une semaine d’Art Moderne est organisée dans une atmosphère de scandale à São Paulo. Villa-Lobos exacerbe les passions négatives.

    « Nul n’est prophète en son pays ».

    C’est de Paris que viendra la consécration… Sa musique commence tout de même à franchir les frontières et attire les visiteurs étrangers, comme Darius Milhaud alors secrétaire de Paul Claudel.

    Le célèbre pianiste Arthur Rubinstein sera son mentor ; il lui ouvrira toutes les portes nécessaires à la réussite.

    Le célèbre éditeur français Max Eschig achèvera ce travail pour la reconnaissance de ce génie en publiant la quasi-totalité de son œuvre.

    Dès 1924, Heitor doué d’une force d’attraction, de séduction qu’il conservera toute sa vie, fréquente de nombreux artistes reconnus tels que les musiciens Jean Wiener, Florent Schmitt, Edgard Varèse ou les peintres Fernand Léger, Pablo Picasso et tant d’autres…


    1930 A la demande du gouverneur, il s’installe à São Paulo pour organiser l’étude de la musique dans les écoles. La violence de ses propos : « le football a fait dévier l’intelligence humaine de la tête aux pieds » lui valent des déboires. Il devient néanmoins directeur de l’Education Musicale du Brésil et compose l’hymne national. Il est le premier à diriger des concerts gigantesques dans les stades (Maracaña de Rio) avec des dizaines de milliers de choristes et musiciens.

    1939-1940 Il écrit les 5 préludes dédiés à « Mindinha » diminutif de Arminda Neves de Almeida, sa deuxième femme qui fut pour lui, jusqu’à sa mort, une compagne d’un dévouement sans faille (un sixième Prélude n’a pas été retrouvé). En 1980, le compositeur Del Gado a écrit une œuvre qu’il a intitulée : le sixième Prélude de Heitor Villa-Lobos « hommage au vénérable maître brésilien ».

    1943 Il devient Docteur Honoris Causa de l’Université de New-York.

    1948 Malgré les premiers symptômes d’un cancer, il poursuit ses intenses activités musicales.

    1956 Le 10 mars sa mère décède.

    1958 Il reçoit à Paris le Grand Prix du Disque.

    1959 Le 17 novembre disparaît l’un des « phares » de notre temps : l’Indien Blanc, HEITOR VILLA-LOBOS… un géant dont l’image est inséparable de celle du Brésil.

    1987 fut l’année du centenaire de la naissance de Heitor. La présidence du comité qui s’est constitué en France pour la célébration de cet anniversaire revient au compositeur Marcel Landowski, fils du sculpteur Paul Landowski à qui nous devons la célèbre statue du Christ du Corcovado dominant la baie de Rio de Janeiro.


    Villa-Lobos a été toute sa vie un infatigable travailleur (le musée Villa-Lobos au Brésil a édité un catalogue de ses œuvres comprenant …334 pages !!!). Malgré ses origines bourgeoises, il s’est mélangé, identifié à la diversité du peuple brésilien.

    Par l’œuvre immense et profonde unissant toutes les cultures de son pays, du monde, véritable ode contre le racisme ;

    Par l’effort de sa pédagogie pour développer le niveau culturel du peuple brésilien, sans distinction de race ou de classe sociale ;

    Par la bonté et l’humanisme qu’il a prodigué à tous… N’a-t-il pas mérité d’être :

     

    « L’INDIEN DE TOUTES LES COULEURS

    GRAVE DANS NOTRE CŒUR

    DANS NOTRE ÂME POUR L’ETERNITE

     

     

    Quand je l'ai entendu j'étais bien jeune je ne savais pas de qui c'était. Mon père achetait des disques noirs à la Foire à la Feraille à Paris, et souvent il n'y avait plus de pochette ni d'étiquettes dans les lots de disques qu'il ramenait à la maison.

    J'ai pu mettre un nom à la chanteuse et à l'auteur bien 30 ans après. Et dès que je l'entends je suis toujours aussi remuée, émue.

  • VOUS NE LE CONNAISSEZ PAS ENCORE MAIS IL EST DEJA TRES CONNU A DECOUVRIR....

    Rencontre avec Jean-Luc Gadreau from JEAN-LUC GADREAU on Vimeo.

     

  • UN PEU D'ERUDITION : LE GOSPEL




    Quelle musique inspirée que le Gospel

    Elle est capable d'évoquer les sentiments les plus profonds de l'âme : de l'exultation à l'angoisse profonde avec toujours une forte espérance.

    Son influence musicale a depuis longtemps débordé la musique sacrée. Puisque, sans que l'on puisse lui attribuer la paternité du Jazz, elle l'a fortement influencé et est directement à la racine de la Soul Musique. C'est une musique populaire et sacrée qui devrait inspirer les compositeurs de chants de paroisses. Comment se fait-il en effet que les airs écrits après les années 70 nous paraissent maintenant ringards, allons-nous zen… sur les plaaaces… et alors que des hymnes Gospel sont eux toujours d'actualités et indémodables?

    La différence c'est que d'abord ils sont inspirés et qu'ensuite ils sont ancrés dans une tradition. La musiquette religieuse des années 70 a voulu s'inspirer d'une esthétique à la mode et sans racine, comme résultat aujourd'hui c'est démodé. Au contraire, des musiques ancrées dans une tradition comme les musiques du Père André Gouze avec des racines grégoriennes ou byzantines) ou le gospel échappent aux modes et inspirent une profondeur universelle. Dernier point pour ce qui est de la tradition, Gouze, comme le Gospel, s'appuie sur nos plus belles traditions littéraires et musicales : les Psaumes, les dons de Dieu sont pour toujours et les grâces qui ont été données à nos Pères, nous en héritons et devons les faire fructifier. C'est pourquoi la créativité et la tradition ne s'opposent pas.



    Les types de musique Gospel

    On peut distinguer 4 types de musique appartenant au "Gospel" :

    Les hymnes protestants qui ont été écrites au 18e siècle;

    Les spirituals, issus de l'expérience collective des esclaves, anonymes et transmis oralement;

    Les hymnes gospels des compositeurs noirs du 19e ou du 20e siècle;

    Et enfin les gospels songs qui intègrent des éléments profanes dans leur musique.


    L'origine de la musique Gospel

    Tout commence en Amérique du nord avec l'arrivée des esclaves noirs en 1612. Les esclaves en provenance d'Afrique n'avaient pas le droit d'exprimer leur culture et leur style musical. Cependant ils avaient trouvé une autre forme d'expression musicale : "Les Worksongs" improvisations à capella d'un chanteur reprises par un chœur. Cette forme d'expression musicale était utilisée dans les champs de coton comme messages codés. Un profond mouvement religieux a marqué le 18e siècle, les noirs ont découvert la religion chrétienne et l'ont adoptée massivement. La condition de souffrance et de déracinement du peuple noir en Amérique ressemblait à celle des hébreux captifs en Égypte. C'est pourquoi on retrouve surtout des thèmes et des personnages de l'Ancien Testament dans les spirituals. La libération du peuple d'Israël était quelque chose de très concret et leur terre promise était alors le Canada où l'esclavage n'était pas autorisé. C'est dans les réunions d'esclaves que les premiers spirituals sont apparus. Ils ont ajouté de la polyphonie du chant monodique des missionnaires ainsi que des improvisations richement ornementées.

    Après 1865, des chorales des universités noires ont commencé à chanter des spirituals à un plus vaste public dans les universités noires. C'est à cette époque que les parties à 4 voix ont été écrites telles qu'on les retrouve aujourd'hui dans les quartets vocaux.

    Au début du XXe siècle des pasteurs itinérants intégrèrent cette musique pour soutenir leur prédication et leur évangélisation. C'est le début du Gospel qui s'est ensuite introduit dans les cultes religieux.

    C'est vers 1940, avec des solistes concertistes comme Mahalia Jackson que le Chant gospel et devenu objet de concert et d'une diffusion commerciale touchant par-là même un public bien plus large tout en conservant sa profondeur religieuse. GOSPEL, signifie : Évangile. Dans les années 1960 aux États-Unis le Révérend M. Luther King fait revivre ces chants et les réadapte pour défendre les droits du peuple noir. Spiritual, chant religieux traditionnel appartenant essentiellement à la culture afro-américaine (negro-spiritual), mais que l'on trouve aussi dans certaines traditions musicales blanches.

    Les spirituals des Blancs remontent au début du XIXe siècle, à l'époque de la vague du réveil religieux prêché chez les colons par les missionnaires. Ces chants prenaient leurs racines dans les hymnes traditionnels, les ballades religieuses, les chansons profanes et les hymnes méthodistes du compositeur anglais Isaac Watts, notamment. Ils s'inspiraient également de la pratique en vigueur dans les églises coloniales, où le pasteur chantait les versets d'un psaume, repris en chœur par l'assemblée. Les spirituals étaient souvent improvisés à partir de fragments mélodiques connus et de versets libres parlés ou chantés par le récitant, et ponctués d'interjections de l'assemblée comme "Glory, Alléluia". Il semble que la mélodie était chantée par les ténors aigus, entourés des voix de femmes et de basses, produisant une sonorité poignante. Le morceau The Battle Hymn of the Republic, du poète américain Julia Ward Howe, s'inspire de la mélodie et de la forme des spirituals de cette époque.

    Bien que remontant probablement aux périodes de réveil religieux du XVIIIe siècle puritain, les premiers spirituals chantés par les esclaves noirs sont attestés aux environs de 1825-1850. Ces negro-spirituals et les spirituals blancs avaient de nombreux points communs. Blancs et Noirs se retrouvaient au cours de certaines cérémonies religieuses et autour des feux de bivouacs, favorisant les influences musicales et la fusion d'anciennes traditions africaines avec les hymnes méthodistes protestants. Les deux utilisent la gamme pentatonique, une ornementation mélodique importante et une structure en forme d'appel réponse qui rappelle la musique africaine. Les negro-spirituals présentent également une parenté mélodique et rythmique importante avec les chants d'Afrique occidentale. Ils recouraient aussi à la pratique du ring-shout, sorte de danse extatique d'origine américaine. Les negro-spirituals utilisaient le style vocal africain, ainsi que l'accompagnement polyrythmique consistant à claquer des doigts, frapper dans les mains ou taper des pieds. Jusqu'à la guerre de Sécession, l'harmonie était absente, comme dans Deep River et Roll, Jordan, Roll. Ils servaient souvent de chants de travail et utilisaient un langage parfois ésotérique, permettant aux esclaves de coder des informations dont leurs maîtres ne comprenaient pas la signification, notamment afin de pouvoir s'évader.

    Au début du XXe siècle, le terme de spiritual se trouva supplanté par celui de gospel, expression commerciale du spiritual moderne.


    Source : http://www.louange.org

  • KLEZMER VOUS AIMEZ ?

    http://www.myspace.com/klezmerking

     

    Allez vous régaler....

  • TOUT SUR BASHUNG ET PLEIN DE VIDEOS A VOIR

    http://www.liberation.fr/musique/0101555501-la-carriere-d-alain-bashung-en-albums-et-videos0101555501-la-carriere-d-alain-bashung-en-albums-et-videos