Vous connaissez tous ou presque tous la fameuse chanson : "Ah si j'étais riche la la la la la ........"
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Un violon sur le toit :
Adaptation cinématographique d’une célèbre comédie musicale de Broadway, Un violon sur le toit conte, entre rire et émotion, la vie tour à tour joyeuse et tragique de la communauté juive d’un village ukrainien.
(Fiddler on the roof)
Film de Norman Jewison
(États-Unis, 1971, 2h52mn, VOSTF)
Scénario : Joseph Stein, d’après des récits de Scholem Aleichem
Avec : Chaim Topol (Tevye), Norma Crane (Golde), Leonard Frey (Motel), Molly Picon (Yente), Paul Mann (Lazar Wolf), Rosalind Harris (Tzeitel), Michele Marsh (Hodel), Neva Small (Chava), Paul Michael Glaser (Perchik), Ray Lovelock (Fyedka),
Image : Oswald Morris
Montage : Anthony Gibbs, Robert Lawrence
Musique : Jerry Bock
Production : Cartier Productions, The Mirisch Corporation
ARD
Oscars de la meilleure image, du meilleur son et de la meilleure musique, 1972
Début du XXe siècle à Anatevka, petite bourgade d’Ukraine. La vie est réglée selon des traditions établies de longue date dans la communauté orthodoxe comme dans la communauté juive, qui vivent en bonne intelligence mais sans se mélanger. Le laitier du village, Tevye, homme foncièrement bon qui mène une vie modeste avec sa famille, désire marier ses deux filles aînées, Tzeitel et Hodel. Pour cela, il lui faut négocier avec sa femme et prendre quelques libertés avec la religion. Car Tzeitel, promise au riche Lazar Wolf, préfère prendre pour époux Motel, un pauvre tailleur. Et Hodel a été demandée en mariage par Perchik, un étudiant de Kiev rallié à un groupe marxiste après que les premières rumeurs de pogroms se sont répandues dans la région. Déjà ébranlée, la tolérance de Tevye est d’autant plus mise à l’épreuve que sa troisième fille, Chava, annonce son intention d’épouser un non-juif, le jeune Russe Fyedka. Le laitier tente tant bien que mal de sortir de cette situation délicate, quand un décret du tsar ordonne aux juifs de quitter le village, condamnant sa famille à l’exil et à la dispersion.
Fresque à l’ukrainienne
Couronné par trois Oscars en 1972, le film de Norman Jewison est une réjouissante adaptation de la comédie musicale Fiddler on the roof de Joseph Stein. La première de ce spectacle eut lieu à Broadway en 1964 et a fait un peu partout dans le monde les beaux jours des théâtres musicaux – et en ce moment même à Paris jusqu’au 31 décembre. Les principaux atouts du film : l’interprétation chaleureuse du comédien israélien Chaim Topol qui avait déjà joué le rôle de Tevye au théâtre et, bien sûr, l’accompagnement musical avec de fameux airs comme “If I were a rich man” ou “Sunrise sunset”. Résultat : une grande fresque mêlant humour, drame et mélancolie sur les thèmes universels l’amour, de la famille et de la tolérance
Ce que j'en pense à part que ça dure 3 heures et que je me suis couchée ce matin vers 2h, parce que je lis avant de m'endormir.....
J'ai été émue par ce film, qui est une adaptation de la fameuse comédie musicale dont l'air : Ah si j'étais riche , a fait le tour du monde et reste dans les esprits un siècle plus tard. L'Ukraine comme tous les pays de l'est programmait encore des pogroms à l'encontre des juifs, et la vie dans ce village essaie de continuer malgré celà.
Une vie qui nous est montrée truculente et construite sur les "traditions" qui sont remises en question. Le choix du père entre traditions et amour pour ses filles. Traditions religieuses combattues. Pogroms et chasses aux plus déshérités aux plus pauvres, ceux qui n'ont pas pu garder leur terre, celle qui les avait accueillis pendant des générations.
Celà m'a rappelé "notre dernière guerre monstrueuse"........
Film qui montre aussi la joie et la musique ainsi que le théâtre juifs. Quelques artistes encore essaient de faire renaître cette culture qui a été détruite en mémoire de ces hommes, femmes enfants....
A la fin du film la fille chérie de ses parents qui s'est mariée avec un russe leur dit : "nous allons à Cracovie" (ils n'ont pu supporter l'éjection hors du village ancestral) et à Cracovie qui se trouve en Pologne est une ville non loin d'Auschwitch, une région où une partie de ma famille a vécu......
Une impression me reste de ce film un mélange de joie de vivre sous fond de mort.......
Commentaires
Merci de nous faire partager tes gouts, j'ai beaucoup de peine à regarder des films comme ça, j'ai trop mal en voyant certaines images. Il ne faut pas oublier pourtant. Bises
Mamita tu sais c'était triste et gai alors et puis c'est une comédie aussi musicale ....mais aussi on ne peut oublier le contexte politique....
Rien qu'à voir la bande annonce, le film doit être superbe ...
Ne pas oublier et ne pas, non plus, vivre dans le passé ... Malheureusement l'apprentissage de l'Histoire, telle qu'elle "doit" être enseignée actuellement, ne favorise pas la compréhension des évènements et donc leur souvenir ... sans parler de toutes les tendances qui cherchent à la détourner dans leur sens ...
Dean oui le devoir de mémoire n'est pas forcément vivre dans le passé, c'est vouloir que celà ne recommence plus (esclavage...holocauste....
tu m'as donné l'envie de le voir !
Elle oui c'est un film intéressant et pourtant il est passé tard sur Arte et a duré 3h mais je suis restée éveillée...
Ta dernière phrase me plaît beaucoup, Anne. Elle est ce que m'inspire la vie, et pour reprendre tes termes "un mélange de joie de vivre sous fond de mort".
Parce que la vie et la mort sont indissociables comme le bonheur et la tristesse d'être en ce monde.
Il ne faut pas oublier ou renier le passé, mais il ne faut pas en être non plus l'esclave...
Je n'aime pas trop les comédies musicales mais le thème du film est intéressant.
Du coup, je suis allée regarder ton album photos "Mourir à Auschwitz" que je n'avais pas osé ouvrir jusqu'à ce jour...
Bonjour , merci de votre visite .
grace à elle , je découvre vote blog .
Varié , riche , de l'humour , de l'émotion , de belles photos ...
Je reviendrai vous voir !
Je me rappelle de la version théâtrale originale. C'était sympa!
Polo oui ne pas oublier est un devoir , mais il est vrai qu'on ne peut vivre tjrs en y pensant.....tu as vu l'album du voyage de lycéens à Auschwitz, ils ont étudié Primo Levi aussi cette année avec leur prof de français qui est une de mes élèves.....
Jean merci de ta visite à bientôt alors....
Elvira au théâtre ça doit donner un autre espace, mais ce que j'ai aimé ce sont les voix et la vitalité de l'ensemble....
Il ne faut pas oublier, mais il ne faut pas non plus ressasser. Et dire "plus jamais" !!!ça me laisse toujours un peu perplexe. Quand on voit comment se comportent les hommes, je ne suis pas sure du tout que ce soit "plus jamais".
kipik ne plus dire "plus jamais" est aussi une façon de faire oublier qu'il y a eu des atrocités; le dire est malheureusement pas suffisant.
J'ai souvent vu la comédie musicale qui repasse à chaque année à la télévision, et ce, durant le temps des Fêtes. J'aime l'histoire, la musique, tout!
J'ignorais qu'on avait fait une récente adaptation cinématographique de celui-ci... Je la verrai sans doute, avec plaisir.
tiens tu me donnes des regrets, j'aurais du le regarder. ha cette Framboise toute une éducation à refaire!!!
Gros bisous
Anne G le film date de 1972, il a eu une comédie à Paris cet automne, mais en France pas si souvent, tu as dû voir la comédie en anglais je suppose.....
Framboise je reçois télérama et j'essaie de voir les émissions ou films qui m'intéresse et lire les critiques.....
En français comme en anglais, le fil passe et repasse invariablement au gré des années.