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femme - Page 2

  • A POITIERS "MON VOISIN EST UN ARTISTE"

    http://atelierrenaissance.hautetfort.com/

    VOIR AUSSI ICI

    http://maillochon.hi5.com/friend/photos/displayUserAlbum.do?albumId=269287026&ownerId=312403792&offset=0

    Toute une journée de rencontres et d'amitié des voisins de la " rue de Maillochon "

    le dimanche 17 MAI 2009

     

    de 9h à 19h

     

    apéro, méchoui et plein d'artistes...... POUR CEUX QUI SONT DANS LE COIN.

    J'y serai bien sûr avec mon Atelier Renaissance Cours d'arts plastiques.

     

     

     

     

  • DES ARTICLES POUR NOUS RAFRAICHIR LA MEMOIRE petit clin d'oeil à une de nos amies bloggueuses


    LES FILEUSES DANS LA MYTHOLOGIE


    Pour son week-end thématique, Evene remonte le fil de l'histoire et fait escale au pays des mythes. Mais qu'on ne s'attende pas à une épopée homérique à la gloire des demi-dieux. Pas de talon d'Achille ni de lyre d'Orphée, ce sont les fileuses qui sont à l'honneur. Ces femmes, jeunes ou vieilles, qui tissent leur toile dans l'ombre, en attendant leur heure.

     

    Les expressions qu'elles nous ont léguées, "le fil d'Ariane", "la toile de Pénélope", "la vie ne tient qu'à un fil"… confirment l'évidence : les fileuses mythologiques ne sont pas d'inoffensives tricoteuses au foyer, loin s'en faut. Lorsque l'on sait que le tissage était l'"oeuvre de la vierge" en attente du mariage ou l'ouvrage de l'éplorée confectionnant le linceul, les brodeuses célèbres font figure d'exception. Alors que les unes filent le destin des hommes au bout de leur fuseau, les autres prennent leurs amants dans les mailles de leur rets. Au travers de trois mythes, celui des Parques, d'Ariane et de Pénélope, portraits de ces femmes qui tirent les ficelles.


    Les mères

    Deux des plus émouvants vers de Ronsard : "Ainsi en ta première et jeune nouveauté / La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes", le disent assez : Atropos, la Parque chargée de couper le fil, a éclipsé ses soeurs dans l'oeuvre des poètes. Allégorie à elle seule de l'implacable destinée, la plus inflexible des trois soeurs - fille de la Nuit selon certains, de la Nécessité selon d'autres - ne cessera de hanter l'imaginaire des auteurs. Trois siècles plus tard, la plus terrible des moires n'a pas disparu. N'est-elle pas, dans le conte des frères Grimm, cette vieille femme filant la seule quenouille du royaume sur laquelle se piquera la trop curieuse Belle au bois dormant ? Confondre les Parques avec la grande faucheuse n'est pourtant pas rendre justice à la grande humanité du mythe. Car, qu'elles soient représentées accablées de vieillesse ou à différents âges de la vie, les trois divinités sont l'image de la mère mettant au monde celui qu'elle condamne à mourir un jour. Une hypothèse que confirme l'origine supposée du mythe : la coutume qui voulait qu'on brode les insignes de la famille et du clan sur les langes des nouveaux-nés. Sur le plan symbolique, la métaphore n'échappera pas même aux moins imaginatifs : le fil de la triade est le cordon ombilical qui relie la mère à l'enfant. Un cordon qu'à l'inverse des Parques, certaines génitrices se refusent à couper. Reste que les trois divinités du destin ne sont pas si loin des bonnes fées, l'étymologie en témoigne : le mot latin "fata" qui a donné leur nom aux fées désignait originairement les trois soeurs de l'Olympe. Des bonnes fées qui, en assumant les contraintes de leur charge, donnent son prix à la vie des mortels et leur rappellent la vanité de leur état.


    L'épouse

    Autre mythe, autre visage de la fileuse : celui de Pénélope. Aussi connue pour sa ruse que pour être l'épouse de son turbulent mari, on lui doit surtout d'avoir inventé une nouvelle forme de résistance : le travail de l'aiguille. Car c'est en inversant chaque jour le cours du temps que Pénélope renie symboliquement la vulnérabilité de sa condition, trompant le renoncement en défaisant son ouvrage. Coudre le linceul de son beau-père Laerte n'est qu'un prétexte, Pénélope a un autre objectif : repousser ses prétendants insistants et maintenir vivace le souvenir de son époux. Par amour, par devoir, la voilà devenue Parque terrestre. Et ce qu'elle file éperdument, c'est la vie menacée du héros exilé loin d'elle déclarant à l'envi : "Mes jeunes prétendants, (...) malgré vos désirs de hâter cet hymen, permettez que j'achève ! Tout ce fil resterait inutile et perdu." (1) Sa détermination paiera : lorsque Pénélope se verra contrainte d'achever son ouvrage, Ulysse posera le pied à Ithaque. Mais avant ce retour, rien n'ébranlera son obstination farouche, ni ses parents la poussant au remariage, ni son fils la malmenant, ni ses servantes la trahissant en dénonçant la supercherie. Au milieu de l'hostilité générale, le fil est une arme sous les doigts agiles de la reine aussi redoutable que la corde de l'arc tendu par le roi. Tous sont suspendus au chas de son aiguille, soumis à une forme de régence nouvelle, exercée par une femme silencieuse et recluse dans sa chambre. Ce sont sans doute ces qualités de persévérance et cette intelligence politique qui ont rendu unanimement célèbre Pénélope et l'ont élevée au rang des plus grandes figures d'amoureuses et de reines insoumises, aux côtés de Lucrèce Borgia, Bérénice ou Médée.

  • MARCHE AUX PUCES POUR LES IMPROMPTUS

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    Anne Bonaventure – Marché aux puces

    Le mardi 28 avril 2009 à 22:38 :: Marché aux puces

    Les marchés aux Puces de Paris sont juste en périphéries : St Ouen, Montreuil, mais celui que mon père affectionnait tout particulièrement était la « Foire à la Ferraille et aux jambons » qui s'étalait du Bd Voltaire jusqu'à la Bastille. Une foire très appréciée qui était née en 1869 et s'étalait Bd Richard Lenoir plus exactement, déménagée un siècle plus tard à l'Ile de Chatou.
    Mes souvenirs de cette période sont restés en gris, est-ce à cause des photos.
    Ce coin du 11ème était un mélange de population ouvrière et de petite bourgeoisie. Faut dire qu'à l'époque ce quartier n'avait pas pris encore ses atours « bobo ».
    La foire à la ferraille, était un vrai marché aux puces : avec des breloques, du bric-à-brac, des vieux vêtements.
    Mon père adorait chiner quand il ne travaillait pas. C'était une balade à ne pas manquer chaque année avec des airs de fête et de printemps du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques.
    Du plaisir de l'accompagner s'ajoutait celui des petites découvertes, et des éventuelles bonnes affaires, du coup de foudre pour l'objet inattendu.
    Il y eut tout de même de belles trouvailles : une statue de Jeanne d'Arc en bronze, qui m'a longtemps impressionnée, quelques 45 tours de Brassens que mont fait découvrir l'artiste , un livre sur la Libération avec des photos du débarquement. Mon père était un piètre bricoleur qu'aurait-il fait de boulons et autres tuyauteries.
    Bien sûr aux Puces de Montreuil j'y ai trouvé une table que j'ai encore, mais la banquette à rabats achetée il y a plus de vingt et qui devait avoir déjà au moins cinquante ans je l'ai jetée il y a quelques semaines le sommier était dans un état lamentable.
    Maintenant je ne veux plus acheter de vieux « trucs » mon goût a évolué je ne prends plus plaisir ni aux vides greniers ni aux Puces où souvent ce sont des brocanteurs patentés et leurs prix sont inabordables ; la petite merveille à dégoter avec sa part d'émotion pour « 3 francs 6 sous » n'existe plus.

  • ENCORE DES SOUVENIRS PLEINS LA TETE


    Agrandir le plan

     

    J'ai vécu 6 ans dans cette ancienne maison près de la place St Michel pas à Paris non mais dans les AHP.....j'y ai aimé, j'y ai pleuré, j'y ai crié, j'y suis partie.... C'est la vie.

  • REGIME pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - Régime !

    Par Les Impromptus, lundi 20 avril 2009 à 12:29 :: Régime ! :: #5534 :: rss

    Quoi régime !!! tu veux encore me parler de régime, tu ne crois pas

    que je vais recommencer un régime, tu es folle,

    fais-le toi même ce régime, encore un qui ne marchera

    pas et je reprendrai ce que j'ai perdu et du bonus en plus.


    Non pas question cette année que j'en fasse un,

    moi le yo-yo même comme jeu ça ne m'intéresse plus...

  • FEUX D'ARTIFICE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - Feu d'artifices


    Elle n'attendait rien depuis longtemps.


    Elle s'était abandonnée à sa solitude,


    Elle ne voulait plus rêver.


    Ce jour-là il entra dans le bureau, et dès qu'elle le vit sa tête explosa ce fût comme un feu d'artifices,

    elle se retrouva projetée dans son fauteuil.


    Il s'approcha, lui tendit la main, elle se mit à trembler,

    bafouilla quelques mots pour se présenter; le soir même elle l'invita à dîner.

  • PETIT RETOUR SUR LE THEME DES IMPROMPTUS : AU BOUT DU FIL ....

    Autant que Pénélope, Ariane la "très lumineuse" incarne la patience et la volonté. Dissidente politique avant l'heure - s'opposant aux volontés du roi son père - et fratricide sans remords - poussant Thésée à tuer son demi-frère le Minotaure -, la Crétoise sacrifie tout à son amant. Détail étonnant, c'est Ariane qui élit le Troyen, non l'inverse, elle aussi qui décide de lui apporter son soutien. Ici, pas de héros chevaleresque faisant le siège d'une jeune vierge mais une princesse entreprenante guidant le guerrier dans sa croisade. Intéressante inversion des rôles et rare complémentarité dans un couple mythologique. Entre eux, le fil qui doit guider le jeune homme vers la gloire témoigne assez du rôle majeur qu'Ariane occupe dans la réussite du héros. Le peloton est le fanal qui permet au vainqueur du Minotaure de sortir du labyrinthe, un guide spirituel et moral dans son parcours initiatique. De là à imaginer que cet ascendant embarrassera Thésée au point de lui faire oublier sa promise sur une île durant le voyage du retour, il n'y a qu'un pas, franchi par Massenet. Dans le livret de son opéra 'Ariane' de 1906, Thésée déclare brutalement : "Un fil guida mes pas / Aux embûches de l'ombre ? / Il ne m'en souvient pas." Au regard d'une telle mauvaise foi, il est plaisant de constater qu'en renversant les codes, Ariane a éclipsé son amant dans la mémoire des siècles, inspiré des dizaines d'opéras et laissé son nom à ce fil conducteur qui règle la conduite au milieu des orages.

    Célébrées par l'art, immortalisées par la littérature, les Parques, Ariane et Pénélope habitent encore notre imaginaire commun. Sans doute parce qu'au-delà de la légende, leur fil, tissé avec la constance de l'orfèvre, est un moyen de rétablir un équilibre toujours menacé