Si vous voulez voir mes toutous CLIQUEZ LA
Vous pouvez même y laisser un commentaire C'est une espèce de concours vous pouvez même y trouver Dhélie la toutoute de Dan....
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Par Les Impromptus, lundi 19 mai 2008 à 09:29 :: Un nouveau départ :: #3817 :: rss
Unis nous étions
Ne pleure pas
Non je ne veux pas me lever
Où irais-je ?
Un jour peut être je te le dirais
Viens contre moi
Encore une fois
Avec toi encore avec toi oui
Un nouvel amour m'attend....
Depuis si longtemps
Encore et encore je ne t'ai rien dit
Parti qu'il était
Au revoir qu'il m'avait dit
Revenu oui il l'est
Tiens moi chaud une dernière fois
Fallait commencer par :
Le mardi 6 mai 2008 à 17:39 :: Sur le dos du dragon
La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon me laisse un souvenir bien amer, un goût de sang dans la bouche. Je m'étais refusé à lui pendant des mois et des mois mais il n'a pas cessé de me harceler : « Viens on va faire un petit tour au-dessus de la ville ». Je craignais sans cesse qu'il n'arrive à ses fins.... Je n'avais aucune envie de me mettre sur son dos si peu accueillant, trop épais avec ce genre d'écailles disgracieuses, et le feu destructeur qui jaillit de cet orifice sombre qu'est son espèce de gueule. Non il est trop hideux je ne pouvais accepter ses demandes.
Il m'a prise par surprise un soir d'été où je m'étais endormie dans le jardin sous le tilleul. Hop qu'il a fait ce monstre, j'avais beau me débattre il s'est envolé en hurlant de plaisir. Je ne pouvais plus rien faire, et me retrouva à califourchon sur son dos ses écailles rentraient dans la chair de mes cuisses. J'ai hurlé : « Non pas là-bas.....non..... » et il riait d' un rire des plus lugubre.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, mais il a continué sa course....jusqu'au moment où apparut la ville celle où ne sont pas vraiment enterrés les morts oui vous savez bien la ville où les trains acheminaient des milliers et des millions d'êtres humains qui n'ont pas tous trouvés de sépulture.
Je me souviens bien de son rire un rire de contentement il voulait me faire souffrir pour lui c'était la plus belle ville du monde.....
Moi les dragons de toutes sortes je m'en méfie comme de la peste.
Bonjour Papa,
Je t'écris aujourd'hui pour enfin te dire tout ce que je n'ai pas pu t'exprimer de vive voix.
C'est en y pensant ce matin que je me lance et t'annonce que je ne pourrais jamais t'oublier. Jamais. Tu sais comment sont les enfants ils n'ont souvent aucune gratitude, ni reconnaissance. Mais j'ai mûri et compris de qui je viens et qui tu es.
Je me souviens bien de toi quand tu allais travailler en banlieue, que tu préparais ta gamelle, que tu bandais tes jambes pour éviter que tes varices n'éclatent.
J'attendais souvent le dimanche que tu me demandes de t'accompagner pour faire une vitrine. Tu ne voulais pas que je te seconde vraiment mais que je regarde tes mains agencer sur des mannequins les vêtements dans la vitrine.
Oui je t'admirais tu mettais tout ton coeur à bien faire. Je te demande pardon Papa, j'étais une gamine et ne savais pas t'apprécier, mais maintenant j'ai compris tout ce que tu m'as transmis : le travail bien fait, le plaisir que l'on y met, le respect du patron de celui qui t'appelle pour venir décorer son magasin parce qu'il apprécie ton travail et te donne une paye.
Tu ne rechignais pas et acceptait même de travailler le dimanche, pas de jours fériés pour toi : l'essentiel était que tu puisses nourrir ta famille.
Durant ces dernières années j'ai repassé dans mon esprit ta vie celle où tu as sauvé des personnes dans le ghetto sans craindre les balles qui fusaient autour de toi. Quand je pense que tu viens de si loin, et que tu as reconstruit ta vie, nous a fait un petit nid confortable, que nous avions à manger tous les jours, j'ai les larmes aux yeux. Tu étais si plein de courage et d'amour. J'ai toujours en moi ton exemple d'homme et de père.
Pardon Papa tu es parti et je ne t'ai pas dit que je t'aimais pour tout ce que tu as été : un homme formidable. Où tu es peut-être entends-tu ma lettre les quelques mots qui viennent de mon coeur.
Ta grande fille.
Je n'ai pu parler que d'amour filiale en m'inspirant de ce que j'ai vécu, un peu de cela et un peu d'invention.....Ce n'est pas un thème si facile.