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  • Peindre ou.....

    Toute une vie à raisonner peinture......

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    La première fois que j'ai arrêté, je suis restée tout l'été : vidée. Je vivais à l'époque avec un musicien-peintre, et ne voulais pas entendre ses désirs d'enfant, puisque quelques mois auparavent je m'étais séparée d'un homme avec qui j'ai vécu assez longtemps. J'ai eu le déclic en empruntant à la bib un bouquin sur Gauguin. Ses auto-portraits m'ont boulversée, et remise au chevalet: d'où un auto-portrait vêtue d'un peignoir aux couleurs des îles....J'ai continué sur la lancée mais ai arrêté l'exercice devenait de l'introspection, trop dure......mais j'avais repris les pinceaux....
    Seconde cassure : un démagement râté, une terrible cassure : quelques mois revidée.....mais j'ai repris les pinceaux même si ma tête était cassée. Quand j'y pense je n'en reviens pas...Je me suis étonnée....
    Troisième période : .....ça a été la plus longue  cassure.....je pense au moins 2 ans ....quand j'ai repris : j'ai changé de style.....
    Peindre est une façon de vivre, de voir la vie, d'aimer.....même de souffrir.....
    Il m'arrive d'avoir des arrêts, comme des repos : 15 jours, un mois, un été. Mais je sais que dans mon atelier tout m'attend je n'ai qu'à monter....
    Alors je guète la petite étincelle, la petite flamme qui se réveille en moi, comme quand on est amoureux, ça serre dans le creux de la poitrine, ma respiration augmente et là je sais que je dois y aller.....

  • Bon je vois que vous vous la coulez douce.....

    bon_week_end_chatAlors bon week-end......Heu comme j'ai remarqué que vous preniez le temps de reprendre

    vos blogs, et que la rentrée se fait lentement, prenez le temps ce week-end pour vous replonger dans nos

    échanges blogguesques....Et pensez à visiter mes dernières notes, et autres blogs (voir la liste en haut et à

    gauche....)......bon_week_end_chat

    b_teauEt vogue le navire, la vie continue....ici ou là.....merci pour vos visites....

     tahitienne_1_J'avais oublié que c'est l'été indien alors pour ceux qui en profitent un peu .....(je pense à Pénélope, mais bon là ce n'est pas elle non non.....)

     

  • Quelques photos de par chez moi

    http://lesphotosdenenette.hautetfort.com/ma_ville/

    et allez aussi sur mon second blog on vous y attend.....

  • Souvenirs souvenirs 2

     

    Dans cette grande cour il n’y avait pas d’enfants qui y jouaient, les gens restaient calfeutrés dans leur intérieur. Après la guerre les gens étaient plus méfiants.

    La seule personne que nous voyons au quotidien était la concierge, nous lui laissions les clés, comme cela celui qui en avait besoin pouvait les récupérer dans sa loge, et prendre le courrier dans notre casier ;

    Sa loge était sombre, une pièce centrale qui lui servait de salle-à-manger, au fond le coin cuisine, et à droite la chambre-à-coucher dont la fenêtre était munie de barreaux….Elle devait sortir les poubelles tôt le matin et nous les entendions racler le sol avec ce bruit métallique si particulier. Elle nettoyait les 5 cages d’escalier qui embaumaient l’encaustique.

    Je me souviens bien que je faisais les carreaux, je veux dire je les nettoyais avec du papier journal trempé dans de l’eau….et ça brillait.

    Nous nous chauffions au charbon.

     Des chanteurs de rue venaient encore pousser leurs chansonnettes dans la cour et je fouillais les poches pour y trouver une ou deux piécettes que j’entourais s dans du journal pour les  leurs jeter par la fenêtre.

     

     

    Tous les matins je prenais mon pot-à-lait en métal,

     traversait la rue, et la crémière me le remplissait à la louche….medium_pot_a_lait.2.jpg

    Les commerçants félicitaient mes parents ils me trouvaient bien élevée : facile de dire « merci, et aurevoir ».

    Je revoie les balais et les martinets accrochés à la devanture du quincaillier.

    Quand je pense que j’achetais des revues style « Tarzan, Davy Crocket » pour quelques 20 cts de francs.

    Des petits pains aussi que je mettais dans nos malettes pour le goûter avec une barre de chocolat. En allant à l’école communale de filles rue des Trois Bornes.

    Je tenais la main de ma petite sœur bien fort tout le long du trajet, j’en étais responsable.

    Le dimanche matin j’amenais le poulet dans un plat en terre cuite à la boulangerie, qui le faisait cuire dans leur four et le récupérais à midi. Il était cuit à point. Cela se faisait à Paris.

    Cette rue est devenue une rue branchée et ça me fait bizarre. Pourquoi ? Une rue où chacun s’affairait, une rue commerçante mais aussi ouvrière avec des usines de métallo, comme dans notre cour.

    Maintenant que je n’y vis plus je me souviens, c’est là où je suis née, bien que pour de vrai j’ai vécu mes premiers mois dans un hôtel avant que mon père ne trouve cet appartement. Le luxe.

     Fallait bien que je me replonge dans mon enfance, dans ce quartier du 11ème Arrondissement .

  • A voir les derniers évènements de l'atelier .....

    mon nouveau blog : http://atelierrenaissance.hautetfort.com/ quelques info sur mes activités au fur et à mesure des

    nouveautés.....

  • Souvenirs souvenirs

    QUELQUES SOUVENIRS GLACES

    Nous avions été mangé des glaces chez un glacier d'exception, près du Canal St Martin. J'avais pris une glace à la pistache. Je suis tombée malade. Je devais à peine avoir 1O ans.

    Quand j'ai été opérée des amygdales, le chirurgien m'a dit que j'allais mangé plein de glace. Ce fût atroce, je vomissais des caillots de sang.

    On dit que les glaces à l'italienne sont les meilleures.medium_glaces.jpg

    Maintenant j'aime les glaces rhum-raisins.

    Dans notre cour, l'odeur de feraille persistait, il y avait une usine encastrée entre les deux immeubles en face, en contre-bas. Nous vivions dans un arrondissement où se trouvaient des usines de métallo. L'usine se mettait en route à 8h du mat et faisait du bruit, un bruit devenu familier. A 18h ou 17h elle s'arrêtait. Les ouvriers pour la pause
    sortaient de leur sous-sol, je me rappelle il y en avait qui avaient des espadrilles à lacets.medium_photo_123.jpg
    Ils étaient salis par leur travail.

    Un jour il n'y eut plus d'usine.

    Cette rue c'est la rue Oberkampf à Paris.

    A la place de l'usine il y a une boite de nuit....

    Le quartier s'est transformé petit à petit.

    Rue St Maur j'ai connu un lavoir où les gens du quartier apportaient leur linge. On dirait maintenant une laverie. Une pièce immense où le linge séchait. Les propriétaires vivaient là avec leurs enfants. Leur fille était ma copine, elle me prétait des fascicules pour fille : Sissi....
    La cour était trouée, en hiver c'était boueux, on pouvait se casser la figure facilement il n'y avait pas de lumière. Tout cela a été démoli. Un peu avant 68 des immeubles sont sortis du sol. Le quartier s'est transformé. Plus d'odeur de linge mouillé à cet endroit.
    Je me demande où ils ont été ces bretons-laveurs.medium_breves-lavoir-carre.jpg