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femme - Page 22

  • MILLE NEUF CENT CINQUANTE QUATRE

    04.01.2008

    MILLE NEUF CENT CINQUANTE QUATRE

    1954, l'année où l'Abbé Pierre lançait un cri d'alarme. Où l'on voit des reportages sur la misère des bidonvilles, les premières tentes aménagées pour ne plus que les gens meurent dehors. La pauvreté dans la froidure de l'hiver. On était dans une France qui ne se défendait pas et l'Abbé a été son porte-parole ,son défenseur....

    Nous nous avions un toit, du chauffage : un poêle à charbon.

    Et pourtant mon père : un rescapé était arrivé en France en 1948 avec presque rien : sa peau, est-ce rien ? La guerre avait dévasté pratiquement toute sa famille, la mienne.

    Son pays d'origine le rejetait encore et encore et il a dû  s'enfuir.

    Arrivé ici, il s'est marié, et un an après je suis née.

    Mon père a travaillé dur, très dur.

    J'ai vécu mes premiers mois à l'hôtel....

    Et papa a pu acheter un appart, et nous nous sommes lavés et chauffés, et nous mangions à notre faim.

    L'essentiel était acquis à force de travail et de persévérance.

    Un toit, du chauffage, de quoi s'habiller et surtout manger à sa faim.

    Mon père n'est plus et je l'admire.

    Il est arrivé en France avec presque rien : son courage et ses mains de travailleur.

    A notre époque, où la misère subsiste, où il y a encore des morts cet hiver, je pense que nous ne savons pas respecter l'homme. Que nous ne savons pas transmettre des valeurs primordiales à nos enfants. RESPECT.

    Nous sommes dans une société de consommation qui tend à nous faire oublier l'essentiel.

    Et après on s'étonne de voir la violence faite à l'homme.....

    Dans ma famille on a vécu la destruction de l'humain. Je ne peux concevoir l'indifférence.

    Qui est notre prochain ?

  • La femme idéale à travers les siècles

    Femmes idéales
    © Musée égyptien de Berlin / Louvre / National Gallery of art de Washington / Musée des Beaux Arts d'Anvers / Collection particulière / DR

     

    Blonde pulpeuse, nymphette diaphane, bourgeoise vertueuse... Les canons de beauté n'ont cessé d'évoluer au cours des siècles. Marylin Monroe aurait-elle été une beauté dans l'Antiquité ? Apprécierions-nous la femme idéale du XVIIe siècle ?

    Dossier réalisé par Tâm Tran Huy, Journal des Femmes
    Magazine Beauté Envoyer    

    Un balade à travers le temps et que de femmes si belles....
  • Le thème cette semaine des IMPROMPTUS : "L'homme qui marche" merci pour vos commentaires.

    Anne Bonnaventure - L'homme qui marche

    Comme chaque matin, je ne peux rester trop longtemps chez moi. Je dois sortir en ville, pour respirer l'asphalte, les odeurs mélangées de tabac et de gaufres.

    Malgré la froidure j'avance dans les rues à la recherche de rien, ou d'un rien d'un petit quelque chose que je pourrais soit acheter soit manger soit voir soit....

    Ce que je préfère ce sont ces journées où le soleil reste chaud et le ciel dégagé, et là je suis presque heureux. Je ne demande rien, ce que j'aime c'est marcher, marcher dans ma ville et penser qu'un jour peut-être je n'y arriverais plus.....

    Oui c'est drôle d'avoir des idées noires, mais j'avance en âge, et mes jambes se fatiguent plus vite, bien que je ne sois pas encore un vieillard, même si ma barbe est n'est pas encore devenue blanche.

    J'ai toute ma tête, j'aime manger, boire, et surtout marcher à l'infini vers l'avenir.

    Non je ne suis pas une « âme en peine », j'ai des enfants des amis, mais je préfère la solitude que je m'octroies, ces moments de liberté dans lesquels je vis pour moi sans contraintes, je marche, marche pour vivre en moi avec dans la tête: des rêves, des vies que je n'aurais pas, des souvenirs.

    Toute ma vie est une longue marche vers celui que je ne connais pas encore, mais qu'un jour je découvrirais. Allez marche mon gars...

    Le carnet de l'auteure