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littératures - Page 3

  • DITES LE AVEC DES FLEURS - impromptus littéraires

    Anne Bonaventure - Dites-le avec des fleurs

    Elle s'était levée tôt ce matin-là, il faisait encore nuit. Pas un bruit dans la maison, les chiens dormaient encore.
    Elle se demandait ce qui pourrait se passer si elle n'y allait pas.
    Lui était parti depuis plus d'une semaine et quelques coups de fil démontraient qu'il ne reviendrait pas de si tôt.
    L'odeur du café et des tartines grillées donnait un air de vie comme si la maison était redevenue plus accueillante.
    L'hiver n'en finissait pas....La cheminée remise en route, la chaleur lui faisait du bien, et son petit déjeuner pris, coiffée, elle sortit sur le perron et bâilla.
    Non elle n'irait pas les voir aujourd'hui, il faudra attendre que le thermomètre remonte se dit-elle.
    La matinée finie elle se mit à tourner en rond, mais se rappela qu'il fallait mettre à jour sa correspondance. Elle irait au village après sa sieste.
    La neige commença a tombé, prise de panique elle courut dans la serre arracha une poignée de jonquilles non encore écloses, les enveloppa dans du papier journal et se rendit presque en courant sur la tombe de ses beaux-parents. Un geste qu'elle n'aimait pas faire toute seule.
    Les fleurs déposées sur la pierre gelée, elle leur dit : « Pardon je vous ai hais mais vous le voyez bien je pense à vous, que ces quelques fleurs si simples vous montrent mon amour et ma reconnaissance ».

    Elle se demanda comment elle avait pu changer d'opinion vis-à-vis d'eux, peut-être le fait qu'ils avaient fait jurer leur fils de ne pas la mettre à la porte de leur petite longère après leurs disparitions, même s'il l'abandonnait.

    dreaming.jpegtoile de DELVAUX.

     

  • LES FONTAINES WALLACE CA VOUS DIT...

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    UN PETIT RETOUR EN ARRIERE POUR CONNAITRE ENFIN LA VERITE...

  • Fais-moi la courte échelle. Pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES CETTE SEMAINE

    Anne Bonaventure - Fais-moi la courte échelle (Toile de MAURICE DENIS).

    Fais-moi la courte échelle que je puisse voir au loin, tiens bon, je ne veux plus tomber, sois près de moi, ne me quitte plus; oui je la vois, attends, reste un peu plus, je l'entends déjà la musique celle que j'ai aimée tu le sais bien cette sonate en mi bémol majeur K.193 de Scarlatti qui m'a accompagnée si longtemps. Chut ne me dis rien j'écoute, ah je vois maintenant je la vois elle est si longue, si périlleuse, si douloureuse, si escarpée. Ne tremble pas je ne tomberai plus tu sais maintenant. Oh imagine, comme des feux d'artifice, la fête je l'entends oui une fête mais je ne sais pas quand c'était. Reste encore que j'en finisse, là tu ne vois pas mais je te le dis : des explosions de joie, des cris d'amour, mais non ça ne fait pas peur, c'est un enfant; allez calme toi. Ca y est j'arrive au bout c'est un peu flou mais j'ai compris, je vais redescendre et continuer, oui j'arrive je sais je dois faire demi-tour ne plus regarder en arrière ma vie, allons remettons-nous en marche.

  • A LA DECOUVERTE DE L'ART DU DESSIN

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  • SOUVENIR d'ECOLE pour les IMPROMPTUS....

    Anne Bonaventure - Souvenir d'école

    Entre les Beatles et les Stones mon coeur balançait, j'étais en seconde dans une école privée plus près de chez moi. Cette année là je suivais difficilement le programme, et devais prendre en charge après les cours ma petite soeur, maman souvent devait partir travailler et plusieurs fois dans la semaine me donnait le landau pour promener le bébé, j'étais une lycéenne-nounou.
    En classe la seule matière qui m'intéressait était la littérature, le reste ne fût que torture.
    L'institut était un bâtiment bien délabré, les classes exiguës. Le prof d'espagnol faisait ses cours avec des fiches qui dataient, elles étaient sales et grises. La prof d'anglais avaient les doigts jaunes de nicotine et puait la clope. Le directeur du genre négligé sur soi et peu avenant était le seul a être un peu passionné par ses cours de littérature. Voilà le pourquoi de mon intérêt pour cette matière. Les maths: je n'y comprenais strictement rien.
    Je ne sais plus où je l'avais rencontré, et il m'avait donné rendez-vous après les cours. J'étais bien amoureuse, il était vraiment craquant : style Beatles. Enfin un flirt qui me plaisait, pas comme ceux qui me draguait genre « rock à la française » pas très fin avec les filles. Je ne me confiais pas vraiment aux copines de l'institut et gardait le secret bien au chaud dans mon petit coeur de jeune fille. Déjà que je ne suivais pas bien les cours, alors là amoureuse j'étais larguée.
    Je m'en souviens bien nous avions eu un contrôle qui avait duré plus que prévu, je suis arrivée très en retard au rencart et le Beatles n'y était plus ou pas, je ne le saurais jamais. Ce fût une grande déception, je ne l'ai jamais revu. Décidément les études et les amourettes ne m'avaient pas bien réussis à cette époque là. Par la suite j'ai préféré les Stones .....plus d'avenir ?