QUELQUES SOUVENIRS GLACES
Nous avions été mangé des glaces chez un glacier d'exception, près du Canal St Martin. J'avais pris une glace à la pistache. Je suis tombée malade. Je devais à peine avoir 1O ans.
Quand j'ai été opérée des amygdales, le chirurgien m'a dit que j'allais mangé plein de glace. Ce fût atroce, je vomissais des caillots de sang.
On dit que les glaces à l'italienne sont les meilleures.
Maintenant j'aime les glaces rhum-raisins.
Dans notre cour, l'odeur de feraille persistait, il y avait une usine encastrée entre les deux immeubles en face, en contre-bas. Nous vivions dans un arrondissement où se trouvaient des usines de métallo. L'usine se mettait en route à 8h du mat et faisait du bruit, un bruit devenu familier. A 18h ou 17h elle s'arrêtait. Les ouvriers pour la pause
sortaient de leur sous-sol, je me rappelle il y en avait qui avaient des espadrilles à lacets.
Ils étaient salis par leur travail.
Un jour il n'y eut plus d'usine.
Cette rue c'est la rue Oberkampf à Paris.
A la place de l'usine il y a une boite de nuit....
Le quartier s'est transformé petit à petit.
Rue St Maur j'ai connu un lavoir où les gens du quartier apportaient leur linge. On dirait maintenant une laverie. Une pièce immense où le linge séchait. Les propriétaires vivaient là avec leurs enfants. Leur fille était ma copine, elle me prétait des fascicules pour fille : Sissi....
La cour était trouée, en hiver c'était boueux, on pouvait se casser la figure facilement il n'y avait pas de lumière. Tout cela a été démoli. Un peu avant 68 des immeubles sont sortis du sol. Le quartier s'est transformé. Plus d'odeur de linge mouillé à cet endroit.
Je me demande où ils ont été ces bretons-laveurs.