à 8h 13...............................
et chez vous alors.....
http://lesphotosdenenette.hautetfort.com/
sur mon blogphotos vous la verrez en plus grand.....
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à 8h 13...............................
et chez vous alors.....
http://lesphotosdenenette.hautetfort.com/
sur mon blogphotos vous la verrez en plus grand.....
J'ai été invitée au mariage d'une de mes anciennes élèves, que je connais depuis des années. Elle me l'avait annoncé lors d'une rencontre au début de l'année, en me précisant qu'elle se mariait avec un marocain. Je ne fus pas étonnée car elle a tjrs été attirée par le Maroc et en déduction les marocains. Bref arrivée plus tôt à la mairie je m'étais trompée d'une demi-heure, donc j'attends assise sur un des fauteuils de velours installé sur le palier des plus majestueux; et assiste à la venue du mariage de 15h : mariage de français d'Afrique du Nord je ne sais si du Maroc, d'Algérie ou de Tunisie. La mariée toute pomponnée avec robe corset poitrine généreuse. Peu de femmes voilées. J'entends à la fin des applaudissements des youyous de la joie et tout le monde repart, et rebelote en bas sur le parvis : photos - youyous - joie.
Second mariage qui se prépare : là je reconnais une famille style turc : pas très riche, simple, ils prennent des photos et sont invités à s'installer dans la salle de mariage, à la fin applaudissements, à la sortie mines réjouis....
Enfin mon élève arrive, toute belle , toilette classe - étudié, sa mère idem mais une autre couleur .
Et là c'est un mariage mixte avec d'un côté des bourgeois connus dans la ville et de l'autre des amis marocains sans travail ou du travail style cuisinier.....
Je sentais déjà la tension dès le début, j'ai pris quelques photos, les visages n'étaient pas des plus réjouis. A la remise des alliances petits sourires des époux et puis un blanc plus personne ne parle tout le monde reste figé.
J'ai été la première à m'approcher pour les embrasser et les féliciter.
On m'a invité à prendre le vin d'honneur.....
Je me suis esquissée j'ai trouvé que c'était trop triste.....
Devoir de mémoires
Il faisait très froid cet hiver là et dans le gettho, ils étaient térrés comme des rats.
Plus rien à manger.
Le soir sur les toits quelques ombres sautaient de toit en toit, rentraient dans les maisons quasi-abandonnées à la recherche de la miette "perdue".
Quelques draps trouvés qui serviront de monnaie d’échange avec les polonais... ce qui permettrait à donner à manger à l’enfant et la femme qui se cachaient dans un espace creusé sous la cuisinière à bois et charbon.
Un bout de miroir permettait de voir ce qui arrivait dans la rue.....
Un soir l’homme fut arrêter par deux SS armés, un berger allemand à l’écoute de ses maitres. "Cours, cours"......l’homme courut, le SS tira, l’arme s’enraya.....
Devoir de sa mémoire
(publié la première fois dans le Nouvelobs-blogs en janvier 2005)
Dans cette grande cour il n’y avait pas d’enfants qui y jouaient, les gens restaient calfeutrés dans leur intérieur. Après la guerre les gens étaient plus méfiants.
La seule personne que nous voyons au quotidien était la concierge, nous lui laissions les clés, comme cela celui qui en avait besoin pouvait les récupérer dans sa loge, et prendre le courrier dans notre casier ;
Sa loge était sombre, une pièce centrale qui lui servait de salle-à-manger, au fond le coin cuisine, et à droite la chambre-à-coucher dont la fenêtre était munie de barreaux….Elle devait sortir les poubelles tôt le matin et nous les entendions racler le sol avec ce bruit métallique si particulier. Elle nettoyait les 5 cages d’escalier qui embaumaient l’encaustique.
Je me souviens bien que je faisais les carreaux, je veux dire je les nettoyais avec du papier journal trempé dans de l’eau….et ça brillait.
Nous nous chauffions au charbon.
Des chanteurs de rue venaient encore pousser leurs chansonnettes dans la cour et je fouillais les poches pour y trouver une ou deux piécettes que j’entourais s dans du journal pour les leurs jeter par la fenêtre.
Tous les matins je prenais mon pot-à-lait en métal,
traversait la rue, et la crémière me le remplissait à la louche….
Les commerçants félicitaient mes parents ils me trouvaient bien élevée : facile de dire « merci, et aurevoir ».
Je revoie les balais et les martinets accrochés à la devanture du quincaillier.
Quand je pense que j’achetais des revues style « Tarzan, Davy Crocket » pour quelques 20 cts de francs.
Des petits pains aussi que je mettais dans nos malettes pour le goûter avec une barre de chocolat. En allant à l’école communale de filles rue des Trois Bornes.
Je tenais la main de ma petite sœur bien fort tout le long du trajet, j’en étais responsable.
Le dimanche matin j’amenais le poulet dans un plat en terre cuite à la boulangerie, qui le faisait cuire dans leur four et le récupérais à midi. Il était cuit à point. Cela se faisait à Paris.
Cette rue est devenue une rue branchée et ça me fait bizarre. Pourquoi ? Une rue où chacun s’affairait, une rue commerçante mais aussi ouvrière avec des usines de métallo, comme dans notre cour.
Maintenant que je n’y vis plus je me souviens, c’est là où je suis née, bien que pour de vrai j’ai vécu mes premiers mois dans un hôtel avant que mon père ne trouve cet appartement. Le luxe.
Fallait bien que je me replonge dans mon enfance, dans ce quartier du 11ème Arrondissement .
Nous avions été mangé des glaces chez un glacier d'exception, près du Canal St Martin. J'avais pris une glace à la pistache. Je suis tombée malade. Je devais à peine avoir 1O ans.
Quand j'ai été opérée des amygdales, le chirurgien m'a dit que j'allais mangé plein de glace. Ce fût atroce, je vomissais des caillots de sang.
On dit que les glaces à l'italienne sont les meilleures.
Maintenant j'aime les glaces rhum-raisins.
Dans notre cour, l'odeur de feraille persistait, il y avait une usine encastrée entre les deux immeubles en face, en contre-bas. Nous vivions dans un arrondissement où se trouvaient des usines de métallo. L'usine se mettait en route à 8h du mat et faisait du bruit, un bruit devenu familier. A 18h ou 17h elle s'arrêtait. Les ouvriers pour la pause
sortaient de leur sous-sol, je me rappelle il y en avait qui avaient des espadrilles à lacets.
Ils étaient salis par leur travail.
Un jour il n'y eut plus d'usine.
Cette rue c'est la rue Oberkampf à Paris.
A la place de l'usine il y a une boite de nuit....
Le quartier s'est transformé petit à petit.
Rue St Maur j'ai connu un lavoir où les gens du quartier apportaient leur linge. On dirait maintenant une laverie. Une pièce immense où le linge séchait. Les propriétaires vivaient là avec leurs enfants. Leur fille était ma copine, elle me prétait des fascicules pour fille : Sissi....
La cour était trouée, en hiver c'était boueux, on pouvait se casser la figure facilement il n'y avait pas de lumière. Tout cela a été démoli. Un peu avant 68 des immeubles sont sortis du sol. Le quartier s'est transformé. Plus d'odeur de linge mouillé à cet endroit.
Je me demande où ils ont été ces bretons-laveurs.
C'est-y pas mignon tous ces bisous.....à ceux qui travaillent sous la canicule....courage.....
Ca a pété, il était bien minuit un bruit de fond qui s'est rapproché et paf les éclairs qui malgré les volets fermés atteignaient mes
yeux, et me faisaient sauter en l'air. Les chiens n'arrivaient pas à s'endormir, et surtout le labrador qui grattait sans cesse à la
porte.
Soudain celà a pété pas très loin.....Nous avons fermé volets et fenêtres, et nous étouffions.....dans les chambres les chiens se
sont réfugiés?
J'ai essayé de garder le calme, mais me remémorait l'histoire entendue au bistrot de la Place Notre Dame : la foudre qui s'était
abattue sur une habitation et les dégâts occasionnés.
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/vieuxparents/dossier.asp?ida=431995
voici la réponse les happy boomer ce sont les seniors tous enfants issus du baby-boom.....dès la cinquantaine mais joyeuse.....hé hé......