Bébé Lilly: Les bêtises (2006)
Vidéo envoyée par cvera
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J’avais juste 16 ans et dans ma jeune existence il y avait une interrogation sur mon devenir en tant que femme mais aussi en tant qu’être pensant et agissant….
Une rencontre déclencha ce désir de réalisation intime et je m’inscrivis dans un cours du soir de la ville de Paris, devenu renommé….
Puis étudiante aux Beaux Arts je continuais mon cheminement….
Le temps passe et la vie m’agite, m’étrangle, ou me fait du bien.
Mais les seuls moments où je me retrouve avec moi, sont ceux où j’ai tout organisé en demi- cercle autour de moi : pinceaux, tubes de peinture, essence, médiums, pastels, chiffon, toiles ou papier à base de particules de quartz et musique bien sûr : Bach…. Lui seul peut m’accompagner dans cette solitude.
L’atelier garde toujours ce halot de lumière douce déversée par le nord….
Mais avant tout : j’attends l’étincelle qui va me faire jaillir, bondir, presque courir à mon chevalet, ce petit rien qui va m’émouvoir et me faire fondre littéralement sur une toile soigneusement choisie pour y assouvir tout ce qui m’étreint….
Oui j’étouffe dans ces moments là, je tremble presque….. : faut que ça sorte. Etrange sensation….
Oui comme un cri, le cri primal. Puis viennent petit à petit les touches plus ou moins maitrisées, les couleurs et nuances. Et là c’est comme si je me maternais : l’apaisement….. par les caresses ou les violences faites à la toile…..La toile prend vie :la vie que je lui donne. Une vie qui arrive par vagues du plus profond de moi.
Cris, larmes, amour, désespoir : gestes, couleurs …. Réflexions, tensions, passion……
manière de vivre, de voir, de ressentir….
Et si par tristesse l’étincelle s’éteint…
l ‘émotion peut disparaître.
Tristes sont ces mois passés sans réels désirs qui me poussent à l’action.
Pulsions créatrices et critiques mêlées me font avancer ou m’effondrer….. Qui sait réellement ce qui se passe en moi : Moi assurément. Combats intérieurs.
Rilke décrivait très bien le tourment que vivait Cézanne dans ces moments où le peintre restait vidé.
Il m’arrive aussi de vivre ce vide. Et j’attends l’étincelle qui me fera redevenir ce que je suis : peintre…. A m’offrir le plaisir de voir jaillir du néant mon être intérieur livré en premier à moi ensuite si les situations le permettent au regard des autres.
Une première vie sortie de moi une seconde celle que lui donne l’autre.
Etrange similitude avec l’arrivée la naissance d’un enfant.
http://impromptus.fr/dotclear/index.php?2007/01/29/1685-anne-bonaventure-l-elan-creatif
Donnez vos impressions et allez lire ce qu'ont écrit les autres participants....
Le lundi 22 janvier 2007 à 14:44 :: La conjecture du fou
La conjecture du fou.
…….ou de la folle…..
« T’es pas folle non dis ? »
Combien de fois elle avait entendu ça, mais aussi : « t’es qu’une traînée » . Ce genre de paroles blessantes que l’on envoie à la tête de l’autre, du plus faible bien sûr.
Quand elle eut quitté le foyer familial, elle se demanda s’il fallait mieux faire la folle ou la traînée, bref je ne m’étendrais pas dessus….
Pour lire ce que les autres ont écrit, ou pour participer :
MOI LA :
Le lundi 15 janvier 2007 à 19:54 :: Le grand saut
Il était certain que jamais plus il ne reviendrait rôder autour de la maison…..J’avais maintenant un fusil tjrs chargé, et ne le craignais plus. Les jours passaient à une allure folle et le printemps refit son apparition…..
L’air redevenait plus léger, les abeilles bourdonnaient dans la prairie à la recherche du suc des toutes jeunes fleurs….
Les amis apportaient le vendredi soir quelques bouteilles et je m’empressais de faire l’omelette aux truffes, les dernières truffes. Cette année je n’en n’avais pas beaucoup récoltées. D’ailleurs la chienne vieillissait, et je n’avais plus l’entrain des dernières années à gambader avec elle dans les collines.
La solitude commençait à me peser, plus d’enfant ni d’homme à la maison, et cet ours qui encore était revenu ce soir-là…..
Oui je le fis le grand saut, et je m’en souviens comme si c’était hier.
Je suis sortie sans mon fusil, en chemise de nuit et lui ai tenu tête à l’ours Oui vous ne croirez pas : je lui ai dit : « Viens chez moi, j’ai laissé le feu dans la cheminée, la cafetière au chaud, et ton lit est fait…..
Vous pouvez y laisser vos commentaires, ou si vous préférez rester sur mon blog pour en discuter.....
Mais aussi y participer ........ou tout simplement lire les textes des autres participants.....
Dans ce texte ci-dessous je disais que mon dentiste était chasseur et ben oui il l'est, et il a même une petite chienne, et j'ai même appris qu'il chasse avec mon vétérinaire oui celui qui a essayé de soigner Maxou qui est mort empoisonné.....à 1 an.....bouh....
J'apprécie mon dentiste oui pourquoi : il est rapide, efficace et me fait rigoler, seulement un gros problème il part à la retraite : ouin......
Voilà comme quoi on peut écrire et même dire la vérité....
Ici la preuve dans sa salle d'attente....
J'ai tout bu le cola cola
Et comme tu n'étais toujours pas là
J'ai tout vidé le Nutella
j'ai tout démonté tes tableaux
j'ai tout découpé tes rideaux
Tout déchiré tes belles photos
Que tu cachais dans ton bureau
{Refrain 1:}
il ne fallait pas me laisser, tu vois !
Il est beau le résultat !
Je ne fais rien que des bêtises,
Des bêtises quand tu n'es pas là !
J'ai tout démonté le bahut
j'ai tout bien étalé la glue
Comme tu n'étais toujours pas revenue
J'ai tout haché menu-menu
J'ai tout brûlé le beau tapis
J'ai tout scié les pieds du lit
j'ai tout ruiné tes beaux habits
Et fait pipi dans ta penderie
{Refrain 1+2:}
il ne fallait pas me laisser, tu vois !
Il est beau le résultat !
Je ne fais rien que des bêtises,
Des bêtises quand tu n'es pas là !
+
il ne fallait pas gâcher mon cœur!
Me laisser sans baby sitter!
Je ne fais rien que des bêtises;
Des bêtises quand mes yeux pleurent
J'ai tout renversé les poubelles
j'ai tout pillé ta belle vaisselle
Attends ce n'est pas tout à fait tout
J'ai mis de la peinture partout
Je ne fais rien que des bêtises,
Des bêtises quand tu n'es pas là !
Je ne fais rien que des bêtises;
Des bêtises quand mes yeux pleurent
{au Refrain, 1+2}
2006 "Mon monde à moi"
Note: Adaptation de "Les bêtises" par Sabine Paturel, 1985
Dans la lignée de Pinocchio ou Pigloo, le phénomène Bébé Lilly débarque dans les bacs au début de l’année 2006, avec son tout premier morceau, Allo papy. Cette toute petite fille, âgée d’à peine 1 an, passionnée par les nouveaux outils de communication, tels que l’Internet ou le téléphone portable, ravit le cœur des Français avec sa jolie frimousse et sa musique entraînante. Son titre atteint la huitième place des ventes de singles en France la semaine de sa sortie. Son premier album, Mon monde à moi paraît en juin 2006.