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  • Le thème pour les impromptus : "A la recherche d'un carnet à spirale" et terminer avec "c'est incroyable comme tout disparait".

    Anne Bonaventure - Le carnet à spirales

    A la recherche d'un carnet à spirale

    Mais non pas à spirale, j'ai horreur des spirales, oui pourquoi ? Je vais tout vous raconter.

    Nous nous étions liés d'amitié, et lui adorait les carnets au papier jauni à petits carreaux, sans spirale. Et je voulais faire comme lui.
    Je trouvais que effectivement les dessins au crayon noir ou de couleur
    acquéraient une présence différente, un côté croquis ancien malgré nos façons de dessiner bien de notre époque.
    Il avait dû en ramener du nord , trouvés dans une quelconque brocante lilloise.
    J'en étais jalouse. Je les trouvais beaux avec leur couverture cartonné, style carton à dessin.

    J'habitais à l'époque près de la rue de Maubeuge, celle qui se trouve dans le 9ème. Le 9ème arrondissement de Paris bien sûr. Il y avait une librairie-papeterie qui respirait encore le siècle passé. Avec comptoirs en bois, lumière peu vive, odeur de vieux papiers. Tout ce que j'aimais. Et là j'ai trouvé mon bonheur des carnets sans spirale au papier jauni par le temps. J'ai raflé leur reste de stock.
    Par la suite j'ai encore cherché ce genre de carnets, que j'ai trouvé avec un papier lisse et sans carreaux, un papier moins poreux que ceux de la papeterie, un papier sur lequel on peut aquareller.
    J'en avais trouvé chez Lefevre et Foinet rue Bréa, à Vavin près du Luco.
    Cette boutique pour artistes était de toute beauté. On se serait cru au 19ème siècle. Ils faisaient les carnets, les toiles sur mesure, les pinceaux.....Maintenant c'est devenu la Fnac pour enfants, lieu que ma fille apprécie.
    Bref je m'égare. Le nec plus ultra pour notre petite bande d'étudiants aux Beaux Arts fréquentant le même atelier, celui de Pierre Carron, s'était de se retrouver au Jardin des Plantes et d'aller croquer les lions et autres félins à la ménagerie. Nous nous prenions quelque part pour Delacroix, mais n'osions pas l'avouer. Les souvenirs restent dans ma mémoire, mais c'est incroyable comme tout disparait.

  • Bonne journée

    cliquez là

    et faites une petite ballade en Vendée 

  • A méditer.....

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    Madame de Staël a déclaré :
    "Ce qui meurt le dernier en nous, c’est l’amour-propre".

  • En bord de Vie


    Feu d'artifice
    Vidéo envoyée par lealee

  • Un petit air de vacances ......

     
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    Un vrai château fort à Commequiers.
     
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    Et un coucher de soleil sur la Corniche de Sion......
     
    Voilà une première partie de vacances en Vendée.
     
     
    Je ne vous conseille pas le resto du centre à Apremont, où l'on sert  la spécialité maison
    "poisson au beurre blanc"  baignant dans sa sauce avec comme accompagnement une bribe de poireaux, ceci sans riz ni pomme de terre......et la patronne qui a osé me dire que ça ne se faisait plus de mettre  dans son plat une patate.....infâme.....
     
    Sinon si vous voulez d'autres rencarts dites le moi...... 
     
     
     
     

  • Pour Paroles Plurielles cette fois-ci quelques phrases à insérer dans le texte.

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    Elle s'appelait Maman.


    Elle est debout, et se précipite vers la cuisine, prépare son petit-déj. L'oeil encore hagard, la clope au bec. Mais que se passe-t'il encore ce matin pense-t-elle ? Il fait bien sombre dans le petit appart parisien....

    Le café ou plutôt le « nes » n'est pas très chaud, elle le préfère comme ça, c'est un parti pris.

    Elle a froid aux pieds et enfile des affreuses chaussettes de couleur verte.

    Les cendres de sa cigarette tombent ici ou là sur la moquette tachée. Mais quelle heure est-il pense-t-elle ? j'ai froid.

    Elle met la radio mais ne trouve pas son émission préférée.

    Où se trouve encore ma montre. Chaque jour c'est pareil, elle l'oublie là ou là, mais zut aujourd'hui elle l'a vraiment paumée. Tant pis, dit-elle en ouvrant les persiennes en bois dont certaines lames manquent. Volets typiques d'immeuble parisien début 20ème. La cour est bien calme, pas de bruit de rue. Mais quelle heure ......Et ce jour-là, le soleil s'est levé comme d'habitude.

     

     

    Ce texte ne sera pas publié dans Paroles Plurielles c'est ainsi pour cause de vacances, mais ceux qui le veulent peuvent y participer en le mettant sur leur blog alors....voilà. 

  • Cette semaine le thème sur Impromtus Littéraires : Une lumière derrière la porte

    Anne Bonaventure - Une lumière derrière la porte 

    (L'adresse du site des Impromptus se trouve dans ma liste à gauche)


    Il devenait urgent de trouver un abri au sec. Nous ne pouvions continuer sur cette route où la conduite devenait impossible : une lisibilité nulle, la pluie infernale. La voiture 2 CV ne tenait plus la route et prenait l'eau.
    L'enfant derrière pleurait sans cesse, les chiens jappaient. J'en avais assez de Le suivre dans ses promenades sans but. Il a bien fallu s'arrêter quelque part et ce quelque part nous fût dans un sens fatal. En Bretagne nous nous étions égarés. Oh vivre en Baba ne me plaisait plus depuis l'arrivée de la petite.
    La proprio nous avait ouvert sa maison en nous prévenant que c'était par pure bonté.
    J'avais bien remarqué son air coincé, un sourire étrange sur ses lèvres bleuies par le froid. Mais je ne pouvais me douter une seule seconde de la suite des évènements.
    Toute la nuit je suis restée tétanisée, les yeux rivés sur une lumière derrière la porte. Les chiens hurlaient à la mort.
    Nous étions coincés là au fond d'un lit dont les draps étaient humides, la petite et les deux chiens blottis tous contre moi.
    Je ne pouvais dormir, les yeux rivés sur ce bas de porte.
    Je me demandais ce qu'il pouvait bien y avoir derrière. Plutôt que se passait-il derrière ?
    Quand je compris , plutôt quand j'entendis, le dégoût m'envahit : tout mon corps se mit à trembler d'horreur et de désespoir.
    Mon homme avait disparu. Je ne pouvais croire une seconde qu'il nous abandonnerait. Sa curiosité lui fût fatale.
    Toute la nuit des gémissements de plaisir avaient envahi la demeure.
    Oui j'avais bien compris.
    Le lendemain « l'âme en peine » de la Femme Abandonnée avait été satisfaite.
    Sa vengeance : détruire, détruire.....
    Depuis mon homme n'est jamais revenu.
    Moi qui ne croyais pas du tout aux revenants et à toutes ces bêtises, je peux vous assurer que là toute mes idées préconçues s'écroulèrent.


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