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femme - Page 12

  • Une dernière lettre aux Impromptus qui change de "crèmerie" et continuera avec une autre troupe....merci à eux.

    Anne Bonaventure - La dernière lettre

    Mon chéri,

    Je ne m'attendais pas à ce que tu te décides si vite, mais ne t'en fais pas, j'attendrai ton retour. C'est toujours un peu comme ça, fallait pas que je m'attache trop à toi.
    Je sais tu en avais assez de toutes ces obligations surtout le dimanche soir, à chaque fois fallait que tu assures : mettre la table sinon je me mettais en colère.
    Bref tu as envie de changer de partenaires, je ne peux t'en blâmer moi aussi ça m'arrive. Bon mon joli tu reviendras quand tu l'auras décidé, mais préviens-moi tout de même. De mon côté je te reste fidèle, soit assuré de mon amitié.

    Bisous.

    Anne Bonaventure

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  • L'ATELIER RENAISSANCE PARTICIPE A LA JOURNEE DES ASSOCIATIONS PARC DE BLOSSAC LE DIMANCHE 14 SEPTEMBRE

     

    POUR CEUX QUI SONT DU COIN VOUS ETES INVITES A ME RENCONTRER AU STAND DE L'ATELIER RENAISSANCE

    COURS D'ARTS

    PLASTIQUES FACE AU PODIUM CENTRAL








    Le stand se trouve devant le podium principal.affiche2008.jpg
  • IL PARAIT QU'ON VIEILLIT MIEUX EN....

    cliquez là pour un moment de franche rigolade

  • LE FEUILLETON DE L'ETE AUX IMPROMPTUS LITTERAIRES POUR CEUX QUI SONT CURIEUX

    Logo Feuilleton

     

    Du 6 au 20 juillet 2008, les Impromptus Littéraires ont organisé un atelier d’écriture. Vingt-huit participants ont apporté leur contribution, sans aucun manquement, ce qui est en soi remarquable.
    La présente compilation récapitule l’ensemble des textes classés par ordre alphabétique des pseudonymes des auteurs.
    Le thème était le suivant :
    L'été sera bientôt là et c'est bien ! Dans nos étranges lucarnes vont fleurir les fameuses "sagas" qui verront leurs personnages se débattre dans des univers impitoyables, tenter de résoudre des énigmes flirtant bien souvent avec le paranormal, le tout bien entendu sur fond de roman d'amour.
    Sans vouloir à tout prix sacrifier à cette habitude, nous souhaitons cette année, vous entraîner dans une aventure d'écriture un peu différente des thèmes hebdomadaires. C'est pourquoi, nous vous proposons, à partir de la semaine du 30 juin d'écrire votre FEUILLETON DE L'ÉTÉ.
    Celui-ci se déroulera sur 3 semaines, soit 3 épisodes.
    Le thème : tout simplement "pendant l'été"
    Les contraintes, car il faut bien corser encore un peu le jeu, seront :
    le premier épisode devra commencer obligatoirement par cette phrase : "la semaine venait de se terminer par une idée lumineuse :" (n'oubliez pas les deux points...)
    le 3ème et dernier épisode devra s'achever obligatoirement par cette phrase : "c'est ainsi que l'été devint ma saison préférée"
    Nous aimerions donc : que vos histoires / nouvelles / récits, se déroulent durant l'été.
    Pour le reste, votre imagination n'aura aucune autre entrave.
    Néanmoins, nous vous demandons impérativement de respecter les règles des Impromptus clairement exprimées dans les instructions générales.
    Quant à la longueur des textes (de chaque épisode) elle ne devra pas dépasser 2 pages.
    Enfin, si vous décidez de participer et d'envoyer le premier épisode, vous vous engagez à aller jusqu'au bout et donc à écrire les 3 épisodes





    http://www.impromptus.fr/feuilleton/

     










  • CETTE SEMAINE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES UNE ODEUR DE PAIN GRILLE

    Anne Bonaventure - Dans la cour flottait une odeur de pain grillé

    Dans la cour, flottait une odeur de pain grillé. Oui je m'en souviens encore; cette odeur j'essaie de la retrouver chez moi tous les matins au petit déj, mais elle ne se diffuse pas dans la cour puisque qu'ici je vis porte et fenêtres fermées. Elle monte dans la maison et reste imprégnée encore plusieurs heures.
    Cette odeur me renvoie à l'année où nous avions loué une petite maison dans la campagne près d'Avallon, la campagne y est très accueillante.
    C'était la première fois que je quittais la capitale avec l'homme que j'aimais, une escapade en amoureux.
    Dès le lever nous nous précipitions dans la courette pour respirer la rosée pieds nus, un peu d'humidité nous permettait de tenir la matinée. Les étés sont souvent très chauds et lourds dans cette région.
    Mais ce dont je raffolais c'était qu'il me serve le petit dèj avec des tartines si croustillantes et du beurre achetée à la ferme. Nous avons sillonné la région souvent à pied ou en vélo. J'étais jeune lui aussi d'ailleurs. C'était un été qui reste comme une odeur de plaisir entre baisers et senteurs qui se sont incrustés dans ma mémoire.
    Il ne me reste plus que les tartines grillées, lui il est parti, tant pis c'est la vie.

     

  • QUOI ENCORE DES PAPOUILLES MAIS NON .....

    http://www.greenpeace.org/international/campaigns/forests/eu-ban-illegal-timber/forest-love

  • PETITE DEVINETTE : MAIS OU EST-CE ?

    C'est vrai qu'il faisait beau ce jour là, presque inoubliable: mais où est-ce ?

  • INCIPIT A RESPECTER :

    Anne Bonaventure - Elle avait apporté des fleurs de Tournesol

    Elle avait apporté des fleurs de Tournesol et puis je me souviens bien je lui proposais à chaque fois de boire quelque chose, une petite limonade elle aimait.
    Ce n'était pas une femme à s'incruster chez ses voisins.
    Elle faisait le tour du hameau et n'oubliait personne, elle allait même chez les Anglais; je le sais ils me l'ont dit; elle ne savait pas un traitre mot de cette langue.
    Elle, c'est en patois qu'elle causait, ce dialecte que pratiquement personne ici ne comprenait.
    Nous étions tous des ruraux ou des étrangers installés pour faire souvent du fromage de chèvre.
    Jamais je n'aurais osé lui dire que je préférais voir ces fleurs de grand soleil dans les champs ou sur les toiles de Van Gogh que sur mon buffet.
    Ces fleurs répandent leur poudre jaune et fanent en devenant brunes, ça salit tout.
    Non je ne lui ai jamais dit que son bouquet je le préfèrais au jardin, encore bien vivaces se tournant vers l'astre sacré pour s'épanouir, ça lui aurait fait trop de peine, j'suis pas une brute tout de même. Son geste attentionné nous démontrait bien aussi qu'elle tenait à faire plaisir et à nous donner un peu de soleil dans nos propres vies qui à l'époque étaient bien dures, vous vous rendez compte faire du fromage quand jamais ô grand dieu nous n'avions pensé en faire, pratiquement tous étions des étudiants sortis de la Sorbonne, faut le faire.
    Elle, elle était veuve et bien vieille, avec ce visage buriné dont je me souviendrais toujours.
    Je sais aussi qu'elle ne se plaignait jamais jusqu'à cet été où les fleurs de Tournesol ne sont pas apparues dans l'embrasure de ma porte; oui elle se cachait pratiquement derrière son bouquet, faut dire qu'elle n'était pas bien grande cette mémé si discrète.
    Bref vous avez bien compris que cet été ne la voyant pas j'avais compris qu'elle était partie bien loin là où les champs de Tournesol ne se fanent jamais.

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  • Le thème cette semaine des IMPROMPTUS :"7 jours de la semaine" merci pour vos commentaires.

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    Anne Bonaventure - 7 jours de la semaine

    Toute une semaine seule à l'attendre ....

    Lundi il est déjà parti....

    Mardi levée à 4h non plutôt réveillée une odeur de cigarette a pénétré la chambre, j'étouffe....

    Mercredi la mer est déchainée j'ai froid

    Jeudi ai parcouru le journal, il m'est resté en travers....

    Vendredi la mer est toujours déchaînée il pleut

    Samedi je l'attends....

    Dimanche il est reparti.....

    L'été est passé je ne l'ai plus revu qu'importe le soleil est revenu.