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PENSEES VAGABONDES - Page 15

  • A VOS FOURNEAUX POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - A vos fourneaux

    Un souvenir pas si lointain, une cuisine comme dans une grotte, sombre, inattendue.
    L'odeur du thé à la menthe, de la pauvreté, comme l'illusion d'un autre monde, mais bien réel.
    Une femme en fichu avec un sourire figé, celui de « je te donne un verre donne-moi une pièce ». Je l'ai prise en photo comme si j'étais une touriste de plus, elle n'a pas dit non et m'a resservi un verre. Je me suis dit comment peut-on vivre ici, tout est noir, triste comme une désolation. Un souvenir d'un thé à la menthe .....un des meilleurs que je n'ai goûté.

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  • C'ETAIT LA FETE RUE DU MAILLOCHON MAIS....

    Il a plu et alors : une fête à l'eau ou presque j'ai mis deux affiches ai mangé un bout du méchoui avec des mogettes et suis remontée faire la sieste

    CIMG3157.JPGAu fond notre nouveau Maire toujours présent pour les fêtes de quartier même par mauvais temps.

    CIMG3159.JPGv'là les bêtes....

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    Fallait bien des animations faisait pas bien chaud mais elles "dansaient"....
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    Comme vous pouvez le constater la rue était encore en réfection et comme il a plu nous avions les pieds dans la boue, chouette....
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    Cela n'a pas empêcher les riverains de boire et manger.....C'est comme ça la fête.
    Petit rappel c'était "MON VOISIN EST UN ARTISTE" ne vous y méprenez pas tous ne le sont pas.

    :

  • UNE PETITE MUSIQUE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES



    Anne Bonaventure - Petite musique de vie

    Le lundi 11 mai 2009 à 18:58 :: Petite musique de vie

    Je me souviens si bien de ces moments passés avec toi mon Amour de tes caresses qui m'emportaient si loin hors du monde nous étions, je me souviens si bien de tes baisers si doux si tendres mon Amour, de ces moments où nos corps pénétrés l'un de l'autre se mouvaient comme une vague de tendresse, je me souviens et toi t'en souviens-tu ? Mes souvenirs sont à l'image de cette mélodie si lointaine t'en souviens-tu mon Amour t'en souviens-tu ? Mi Amor mi Vida....où es-tu ?

  • RELATIVITE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - Relativité

    Par Les Impromptus, jeudi 7 mai 2009 à 08:50 :: Relativité

    Tout est relatif, alors là tu m'en bouches un coin! Tu ne penses pas que j'en suis arrivée à percevoir la vie le monde comme quelque chose d'immuable de rigide de fini.
    Non vois-tu je suis d'accord avec toi, je sais bien que je ne peux pas me reposer sur des idées qui sont souvent figées, comme si je détenais enfin la vérité, une, celle qui ne s'effondrera pas le lendemain, tu es d'accord je suppose oui – non ?. Bon allez je risque le tout pour le tout, voilà : « je t'aime », heu, j'ai été trop loin je crois, je reprends – je t'aimerai.

  • A POITIERS "MON VOISIN EST UN ARTISTE"

    http://atelierrenaissance.hautetfort.com/

    VOIR AUSSI ICI

    http://maillochon.hi5.com/friend/photos/displayUserAlbum.do?albumId=269287026&ownerId=312403792&offset=0

    Toute une journée de rencontres et d'amitié des voisins de la " rue de Maillochon "

    le dimanche 17 MAI 2009

     

    de 9h à 19h

     

    apéro, méchoui et plein d'artistes...... POUR CEUX QUI SONT DANS LE COIN.

    J'y serai bien sûr avec mon Atelier Renaissance Cours d'arts plastiques.

     

     

     

     

  • DES ARTICLES POUR NOUS RAFRAICHIR LA MEMOIRE petit clin d'oeil à une de nos amies bloggueuses


    LES FILEUSES DANS LA MYTHOLOGIE


    Pour son week-end thématique, Evene remonte le fil de l'histoire et fait escale au pays des mythes. Mais qu'on ne s'attende pas à une épopée homérique à la gloire des demi-dieux. Pas de talon d'Achille ni de lyre d'Orphée, ce sont les fileuses qui sont à l'honneur. Ces femmes, jeunes ou vieilles, qui tissent leur toile dans l'ombre, en attendant leur heure.

     

    Les expressions qu'elles nous ont léguées, "le fil d'Ariane", "la toile de Pénélope", "la vie ne tient qu'à un fil"… confirment l'évidence : les fileuses mythologiques ne sont pas d'inoffensives tricoteuses au foyer, loin s'en faut. Lorsque l'on sait que le tissage était l'"oeuvre de la vierge" en attente du mariage ou l'ouvrage de l'éplorée confectionnant le linceul, les brodeuses célèbres font figure d'exception. Alors que les unes filent le destin des hommes au bout de leur fuseau, les autres prennent leurs amants dans les mailles de leur rets. Au travers de trois mythes, celui des Parques, d'Ariane et de Pénélope, portraits de ces femmes qui tirent les ficelles.


    Les mères

    Deux des plus émouvants vers de Ronsard : "Ainsi en ta première et jeune nouveauté / La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes", le disent assez : Atropos, la Parque chargée de couper le fil, a éclipsé ses soeurs dans l'oeuvre des poètes. Allégorie à elle seule de l'implacable destinée, la plus inflexible des trois soeurs - fille de la Nuit selon certains, de la Nécessité selon d'autres - ne cessera de hanter l'imaginaire des auteurs. Trois siècles plus tard, la plus terrible des moires n'a pas disparu. N'est-elle pas, dans le conte des frères Grimm, cette vieille femme filant la seule quenouille du royaume sur laquelle se piquera la trop curieuse Belle au bois dormant ? Confondre les Parques avec la grande faucheuse n'est pourtant pas rendre justice à la grande humanité du mythe. Car, qu'elles soient représentées accablées de vieillesse ou à différents âges de la vie, les trois divinités sont l'image de la mère mettant au monde celui qu'elle condamne à mourir un jour. Une hypothèse que confirme l'origine supposée du mythe : la coutume qui voulait qu'on brode les insignes de la famille et du clan sur les langes des nouveaux-nés. Sur le plan symbolique, la métaphore n'échappera pas même aux moins imaginatifs : le fil de la triade est le cordon ombilical qui relie la mère à l'enfant. Un cordon qu'à l'inverse des Parques, certaines génitrices se refusent à couper. Reste que les trois divinités du destin ne sont pas si loin des bonnes fées, l'étymologie en témoigne : le mot latin "fata" qui a donné leur nom aux fées désignait originairement les trois soeurs de l'Olympe. Des bonnes fées qui, en assumant les contraintes de leur charge, donnent son prix à la vie des mortels et leur rappellent la vanité de leur état.


    L'épouse

    Autre mythe, autre visage de la fileuse : celui de Pénélope. Aussi connue pour sa ruse que pour être l'épouse de son turbulent mari, on lui doit surtout d'avoir inventé une nouvelle forme de résistance : le travail de l'aiguille. Car c'est en inversant chaque jour le cours du temps que Pénélope renie symboliquement la vulnérabilité de sa condition, trompant le renoncement en défaisant son ouvrage. Coudre le linceul de son beau-père Laerte n'est qu'un prétexte, Pénélope a un autre objectif : repousser ses prétendants insistants et maintenir vivace le souvenir de son époux. Par amour, par devoir, la voilà devenue Parque terrestre. Et ce qu'elle file éperdument, c'est la vie menacée du héros exilé loin d'elle déclarant à l'envi : "Mes jeunes prétendants, (...) malgré vos désirs de hâter cet hymen, permettez que j'achève ! Tout ce fil resterait inutile et perdu." (1) Sa détermination paiera : lorsque Pénélope se verra contrainte d'achever son ouvrage, Ulysse posera le pied à Ithaque. Mais avant ce retour, rien n'ébranlera son obstination farouche, ni ses parents la poussant au remariage, ni son fils la malmenant, ni ses servantes la trahissant en dénonçant la supercherie. Au milieu de l'hostilité générale, le fil est une arme sous les doigts agiles de la reine aussi redoutable que la corde de l'arc tendu par le roi. Tous sont suspendus au chas de son aiguille, soumis à une forme de régence nouvelle, exercée par une femme silencieuse et recluse dans sa chambre. Ce sont sans doute ces qualités de persévérance et cette intelligence politique qui ont rendu unanimement célèbre Pénélope et l'ont élevée au rang des plus grandes figures d'amoureuses et de reines insoumises, aux côtés de Lucrèce Borgia, Bérénice ou Médée.

  • MARCHE AUX PUCES POUR LES IMPROMPTUS

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    Anne Bonaventure – Marché aux puces

    Le mardi 28 avril 2009 à 22:38 :: Marché aux puces

    Les marchés aux Puces de Paris sont juste en périphéries : St Ouen, Montreuil, mais celui que mon père affectionnait tout particulièrement était la « Foire à la Ferraille et aux jambons » qui s'étalait du Bd Voltaire jusqu'à la Bastille. Une foire très appréciée qui était née en 1869 et s'étalait Bd Richard Lenoir plus exactement, déménagée un siècle plus tard à l'Ile de Chatou.
    Mes souvenirs de cette période sont restés en gris, est-ce à cause des photos.
    Ce coin du 11ème était un mélange de population ouvrière et de petite bourgeoisie. Faut dire qu'à l'époque ce quartier n'avait pas pris encore ses atours « bobo ».
    La foire à la ferraille, était un vrai marché aux puces : avec des breloques, du bric-à-brac, des vieux vêtements.
    Mon père adorait chiner quand il ne travaillait pas. C'était une balade à ne pas manquer chaque année avec des airs de fête et de printemps du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques.
    Du plaisir de l'accompagner s'ajoutait celui des petites découvertes, et des éventuelles bonnes affaires, du coup de foudre pour l'objet inattendu.
    Il y eut tout de même de belles trouvailles : une statue de Jeanne d'Arc en bronze, qui m'a longtemps impressionnée, quelques 45 tours de Brassens que mont fait découvrir l'artiste , un livre sur la Libération avec des photos du débarquement. Mon père était un piètre bricoleur qu'aurait-il fait de boulons et autres tuyauteries.
    Bien sûr aux Puces de Montreuil j'y ai trouvé une table que j'ai encore, mais la banquette à rabats achetée il y a plus de vingt et qui devait avoir déjà au moins cinquante ans je l'ai jetée il y a quelques semaines le sommier était dans un état lamentable.
    Maintenant je ne veux plus acheter de vieux « trucs » mon goût a évolué je ne prends plus plaisir ni aux vides greniers ni aux Puces où souvent ce sont des brocanteurs patentés et leurs prix sont inabordables ; la petite merveille à dégoter avec sa part d'émotion pour « 3 francs 6 sous » n'existe plus.