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Livre - Page 3

  • PAGAILLE pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - Pagaille

    Le lundi 9 mars 2009 à 16:30 :: Pagaille

    Je n'arrive pas à me réveiller, je tourne dans ma couche, j'étire mes membres, je soupire.
    Que se passe-t-il ce matin ? Qu'y a-t-il de si grave, mes pensées n'ont aucun sens, je rêve je cauchemarde, quelle pagailledans ma tête, je n'y comprend plus rien, quelle heure est-il ? Où suis-je, que me veulent-ils ? J'ai chaud, j'ai froid mon lit est en désordre quelle pagaille. Ma chambre ne ressemble à rien. Je rêve, je cauchemarde. Je vais tourner de l'oeil, m'effondrer, je cours .....mais quelle pagaille je suis perdue, je crie, je meurs, folie....Je ne retrouve plus mes idées, j'explose.
    Mais que se passe-t-il ?
    Quoi qui frappe à la porte ? Qui ?: chéri, mais lequel ? Je crie, je frappe.....
    je me débats....je pleure. « Tu m'ouvres nous allons être en retard à l'église ».
    Quoi ?... J'ai enfin compris : je me marie aujourd'hui....

  • Cette semaine allez voir dans les étoiles sur les IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - Dans les étoiles

    Souvenirs d'Etoiles perdues.

    Petite fille je les cherchais souvent dans d'autres étoiles mais bien vivantes....petites grands-mères, celles des autres. Je n'avais pas de grand-mère, et leurs vies me manquaient. Leurs étoiles brillaient dans les souvenirs et petites histoires racontés par mes parents, et je les imaginais telles qu'elles n'étaient pas vraiment, je le sais bien maintenant.
    J'allais rendre visite à une vieille dame qui habitait dans l'immeuble d'à côté, elle ne parlait presque pas, restait dans son fauteuil bien au chaud. Ses enfants me servaient thé et gâteaux.
    J'aidais aussi les vieilles dames à traverser, c'est bien dépassé ce genre de comportement d'enfants. Je savais bien que je ne reverrais jamais plus mes grands-mères mais pendant longtemps je m'en inventais d'autres.
    Toute une année une grand-tante est venue vivre chez nous, le paradis pour moi. Elle était je l'avoue plus que ma mère. J'ai regretté de ne pas l'avoir revue avant sa disparition. Une étoile filante.
    Tant d'Etoiles si loin, intouchables....mais ma mémoire est encore bien vive et du ciel elles brillent en moi.

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  • POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - Le miroir et le diable

    Je l'avais rencontré la veille et il me l'avait dit cette phrase. Je suis rentré chez moi bien perplexe pourquoi me l'avait-il dit ?
    Je ne pense pas être un homme imbus de sa personne, ni avoir voulu m'imposer dans mon travail, ma femme ne s'est jamais plainte, je ne pense pas connaître la vérité ou plutôt avoir raison sur tout. Non vraiment il a exagéré, mais au fait qui est ce gars un copain comme ça une vague relation, il s'est bien permis une fois de me bousculer pour passer devant moi à la cantine, mais bon c'était une blague. Mais qu'a-t-il voulu insinuer ?
    J'ai pourtant l'impression de bien me connaître et n'ai nul besoin que l'on se permette .... Tout ce que je dis et fait est en accord avec mes idées qui sont bien correctes.
    Je ne suis ni ange ni démon.
    Jamais je ne risquerais de prendre la pente glissante qui pourrait me faire dévier....du juste chemin de l'homme parfait que je suis. Non vraiment je ne peux pas dire que je ne suis pas estimable.


     

  • LES IMPROMPTUS LITTERAIRES NOUS ONT PROPOSE D'ECRIRE UN CONTE DE NOEL EN DEUX PARTIES


    Anne Bonaventure - Conte de Noël, première partie

    Par Les Impromptus, lundi 22 décembre 2008 à 12:00 :: Conte de Noël, première partie :: #4892 :: rss

    Il ne savait plus où il était. Après sa fuite, il avait pris la direction de la zone libre, mais n'en connaissant pas vraiment les contours, il marchait jour et nuit ne se reposant qu'à l'abri soit dans un chemin creux, une étable abandonnée.
    L'hiver s'était installé, il avait pu dérober manteau et gants. Il se demandait s'il avait bien pris le Chemin de Compostelle, mais bon ce n'était plus le moment de penser à cette route qui mène à Dieu à ce que certains disent. L'heure était bien plus grave, l'ennemi avait frappé, un jour reverrait-il ses proches ?
    Marche, marche.....
    Le cuir de ses godasses avaient déjà entaillé ses pieds, c'est ce qui était le plus dur à supporter. La faim le tenaillait.
    Fallait-t-il qu'il parte comme cela sans un adieu? Sur la route il en était persuadé, tout n'était que désolation. Heureusement qu'il était déjà grand, ses parents venait juste de lui fêter ses dix ans. Sa mère lui avait offert ce livre sur le Bon Chemin qu'elle avait dit. Il l'avait écoutée oui il en était persuadé.....Maman j'ai si froid, maman j'ai si peur, maman je t'aime ce n'était pas une chanson mais une plainte qui l'accompagnait toute la journée. Quand il s'approchait des fermes l'accueil était varié, de méfiance à pitié, certains lui donnaient une miche de pain noir, quelques fruits secs..... Je veux vivre se disait-il je dois vivre maman me l'a dit.
    En arrivant à Vezelay, il pensait qu'il était loin de la capitale ......

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    Anne Bonaventure - Conte de Noël, deuxième partie

    Mais ici personne ne répondait, il avait beau frapper à chaque porte, personne. La basilique même n'ouvrait plus ses portails; si belle soit-elle.
    Où dois-je aller dis-moi maman ?
    Ce ne fût pas maman mais une très vieille dame qui apparut, une paysanne qui apportait du lait au prieuré.
    En le voyant errer sur le parvis elle reconnut en lui l'enfant perdu. Elle le prit par la main, sentit ses doigt glacés les frotta, embrassa son front brûlant, le serra contre elle, et lui dit : Viens mon petit nous t'attendions.....

    Quel fût sa joie en arrivant dans cette humble chaumière de voir près du feu ses parents oui c'est comme cela que Noël se révèle : le plus beau cadeau n'est-ce pas celui de la Vie ?

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  • DANSE TA VIE- POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure – Danse ta vie

    Pourquoi voudrais-tu que je danse, mais bon sang arrête de me harceler, je n'ai pas envie et en plus tu me dis que je cela a un rapport avec ma vie ? Je n'y comprends rien de rien : ma vie ne te regarde pas, j'ai assez de mal déjà à faire un pas devant l'autre sans me casser la figure, alors en dansant, imagine. Rien que d'y penser : « Voulez-vous danser marquise, voulez-vous danser le menuet » tu me vois danser le menuet, vraiment dépassé....
    Non rien à faire moi je ne veux pas. Et dire que tu as voulu m'envoyer à l'école du rire, je n'en reviens pas, tu veux me faire danser maintenant, pourquoi pas le tango ou la valse et là je me vois encore me rompre le cou avec de ces partenaires à l'allure bien macho.
    Non t'ai-je dit.
    Moi ma vie je la pense, quoi j'ai tort. Ecoute mon petit rat occupe toi de tes pas et laisse moi encore le temps d'imaginer une valse à trois temps

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    avec celui qui ne reviendra plus.

  • "AUJOURD'HUI MAMAN EST MORTE" incipit à respecter comme dans l'Etranger de Camus

    Anne Bonaventure - Comme dans l'Etranger

    Aujourd'hui maman est morte. Je ne l'ai appris que très tard dans la matinée. Je savais bien que cela devait arriver mais pas si tôt, non pas dans la journée, mais dans sa vie, dans ma vie. Je ne peux imaginer qu'elle le soit, c'est un peu brutal. D'ailleurs la personne qui me l'a annoncé n'a pas pris de gants, même un m'aurait suffit. Elle allait très bien je crois, oui je crois, je ne l'ai plus vu au moins depuis plus de ....dix ou ....vingt jours, non ans. Et puis faut que je l'avoue cela ne me fait ni chaud ni froid, j'ai toujours cru que ce n'était pas ma mère, elle était si étrange. Elle parlait toute seule et parfois crachait par terre, elle ne me ressemblait pas du tout : elle était trop belle, menue, mais d'un caractère exécrable: elle hurlait pour un rien et me disait sans cesse de retourner dans mon pays. Je n'ai jamais compris pourquoi ? Heu là je mens j'ai bien compris surtout quand j'ai pu ouvrir mes yeux et me voir, je ressemblais à un crapaud et elle à...non je ne peux le dire.
    Bon après la mise en terre, je file j'ai trop de boulot cette semaine: trois nez à refaire, une oreille à recoller, les seins une demi-douzaine, aujourd'hui c'est bien chargé.
    Bon je liquide tout ça et je m'occupe des formalités.

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  • PSEUDO TEL EST LE THEME DES IMPROMPTUS CETTE SEMAINE

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    Anne Bonaventure - Pseudo

    Il y a bien longtemps, je devais me dissocier de mon compagnon qui travaillait dans une branche similaire à la mienne, et comme je portais son nom, nous devions me trouver un pseudo.
    Ce n'est pas moi qui l'ai trouvé mais lui, et je ne sais pas du tout comment il a fait, je suppose que son érudition lui a permis de découvrir ce nom que j'ai adopté et que je porte depuis. Il me sert pour mon travail : celui de peintre, et m'a servi quand je publiais des BD ou illustrations pour les Editions du Square. Mes élèves ne me connaissent que sous ce pseudo.
    Je l'utilise aussi pour mon blog principal, mais comme tant d'autres bloggueurs j'ai d'autres blogs, et là d'autres pseudos, L..... ou M..... mais ces noms restent secrets, et d'ailleurs ces blogs là restent si anonymes qu'il m'arrive d'en détruire parfois puisqu'ils ne servent qu'à me défouler, autant qu'ils restent dans l'ombre. Je pensais écrire avec plus de liberté sur le net, mais pour l'instant je reste en retrait, trop intimes sont mes pensées, je ne peux les déverser ainsi. Je ne suis pas née avec le net, et l'écriture je l'ai plutôt pratiquée avec un crayon ou un stylo-plume dans des carnets, cahiers ou feuilles volantes, la feuille était pour moi un support facile. Bon je dévie là.
    Sur le net je ne suis pas restée complètement anonyme puisque déjà connue avec mon pseudo, alors si vous êtes curieux vous chercherez la signification de mon nom et pour certains vous l'orthographierez correctement à l'avenir.
    Pour terminer mon pseudo est pratiquement devenu mon nom puisque je le porte depuis plus de trente ans, je l'ai accepté parce que la personne qui le portait était une personne de qualité et de mérite, bien que je ne m'identifie pas à elle. Il m'arrive parfois si on me le demande de dire que c'est un pseudo. J'ai reçu quelquefois des coups de fil de personnes qui recherchaient un membre de leur famille.
    Il y a quelques décennies une marque de jeans à la mode utilisait ce nom, et m'avait envoyé jean, foulard, boutons gravés, cela m'avait bien amusée.
    Parfois il m'est arrivé d'accoler mon nom d'épouse à mon pseudo, mais lors d'une préparation d'expo une de mes anciennes amies me l'avait déconseillé, bref, vous l'avez compris mon pseudo c'est mon nom.....

  • JE SAIS TOUT - FAITES UN TOUR AUX IMPROMPTUS

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    Anne Bonaventure - Je sais tout

    Les mots dansaient devant mes yeux « Je sais tout ». Je me souviens bien car il était trois heures du mat, et ce jour-là j'étais rentré d'une fête avec d'anciens amis de fac. Légèrement éméché je n'avais pas pris le temps d'éteindre mon portable comme à l'habitude. C'était une soirée exceptionnelle nous nous étions réunis dans un resto près de la Bastille une bonne trentaine. C'était drôle parce que cela faisait bien quinze ans que nous ne nous étions revus, et des cheveux blancs étaient apparus sur nos crânes, d'ailleurs même il y en avait qui n'en n'avait plus de cheveux, l'âge ....
    J'ai donc revu Juliette avec qui j'avais eu une amourette, bof elle était bien sympa cette fille, mais bon pas trop mon genre, d'ailleurs elle avait bien pris une bonne vingtaine de kilos, bref l'ambiance était bonne, le repas excellent et les bouteilles de Beaujolais nouveau ont vite défilé.
    Mais quoi « Je sais tout » oh qu'est-ce que c'est encore que cette histoire ? Oh les nanas !!!!Qu'est-ce qu'elle va encore me seriner ? Mais quoi à c't'heure, je rêve ?
    Quoi ? « Je sais tout » mais tout quoi ?
    Je savais bien qu'elle ne me laisserait pas tranquille,
    elle a toujours voulu me recoller. Bon écoute la vieille j'ai d'autres chats à fouetter....J'verrai demain la suite du message, heu tout à l'heure....
    (j'vous dit pas la suite j'l'ai effacée par mégarde...).

  • C'EST PAR OU - POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - C'est par où

    Il ne savait plus quelle direction prendre et regardait tout azimut, le temps pressait et il essayait de se calmer, de se souvenir.
    Son but pensait-il était bien de quitter la contrée infestée.
    Il avait marché dans les collines si longtemps.
    Affamé il était.
    Ses souvenirs : un fouillis qui ne faisait que l'embrouiller de plus en plus; et il sombrait dans la déraison : pour lui il n'y avait plus qu'une solution faire demi-tour.
    Mais quel chemin prendre? Quel chemin mène donc à la liberté ?

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