Le thème cette semaine des IMPROMPTUS :"7 jours de la semaine" merci pour vos commentaires.

Anne Bonaventure - 7 jours de la semaine

Par Les Impromptus, mardi 26 août 2008 à 17:22 :: 7 jours de la semaine :: #4285 :: rss

Toute une semaine seule à l'attendre ....

Lundi il est déjà parti....

Mardi levée à 4h non plutôt réveillée une odeur de cigarette a pénétré la chambre, j'étouffe....

Mercredi la mer est déchainée j'ai froid

Jeudi ai parcouru le journal, il m'est resté en travers....

Vendredi la mer est toujours déchaînée il pleut

Samedi je l'attends....

Dimanche il est reparti.....

L'été est passé je ne l'ai plus revu qu'importe le soleil est revenu.

C'EST LA FETE NAT MAIS VOUS AVEZ TOUT DE MEME DROIT AU TROISIEME CHAPITRE DE LA SAGA DE L'ETE VEINARDS....

3 – La véranda a été réparée et j'en suis ravie, j'y ai installé des petites cabanes, sortes de maisonnettes pour accueillir les chats du quartier. Mon homme parti, je n' ai plus à passer dix fois par jour l'aspirateur pour éviter de le voir tétaniser devant un seul poil. Et pourtant je lui ai dit que des poils de chat il y en avait partout dans l'air.

Par la suite je me suis enrichie de deux chiens aussi comme ça je me suis sentie bien entourée.

J'avais bien compris que la maison avait de mauvaises ondes : celles des disputes et divorces, mais cette maison a aimé les animaux.

Oui cette maison est un hâvre de paix pour les bestioles mais un enfer pour les couples alors je vis avec ceux qui sont pour la paix.

L'influence de Dan m'avait poussée à adopter une petite chienne style papillon avec de belles oreilles. Tout chez moi avait repris le chemin du bonheur, surtout quand la petite chienne devenue adulte a fait naitre chaque année à la même époque une portée de chiots de toutes les couleurs. J'ai appris a aimé l'été une saison qui m'avait fait souffrir pourtant avec les hommes mais qui petit à petit m'a apporté de la joie grâce à Daisy. C'est ainsi que l'été devint ma saison préférée.

Second épisode : PENDANT l'été pour les IMPROMPTUS

Anne Bonaventure - Pendant l'été - Episode 2

Le mardi 8 juillet 2008 à 07:20 :: Pendant l'été - Episode 2

Les cauchemars ont commencé : plus d'amour entre nous, plus d'argent. Les engueulades sans fin, et cette ambiance si lourde. Ce fût pire d'année en année. De la joie de vivre en province du début tout prenait cette image: étrange visage de l'amour disparu. Ce qui me tracassait tout de même c'est encore d'avoir découvert ce paquet de lettres dans la véranda lors des travaux. Elles avaient été planquées sous un petit meuble. Je n'avais pas vraiment voulu les lire, être indiscrète n'est pas mon genre, mais la défunte ne les avait pas emporter dans sa tombe, alors je me suis immiscée dans la vie privée de cette femme : elle avait vécu une histoire d'amour avec un soldat américain que la famille avait caché et soigné. Une idylle insoupçonnée par le mari, trop imbus de sa personne, ce fameux Freddy n'avait jamais remarqué le béguin qui se construisait sous ses propres yeux. Reparti aux USA les lettres devenaient de plus en plus torrides. J'ai appris par la suite que le couple officiel enchainait ennuis après ennuis..... jusqu'au divorce. Moi je ne reprendrai plus d'homme. Trop pénible ce genre de relation.

 

 

 

CA SE PRECISE MAIS FAUT LIRE LE 1ER CHAPITRE SINON ....

1er épisode de la saga de l'été pour les IMPROMPTUS

 FALLAIT COMMENCER PAR : "La semaine........lumineuse"

en 3 épisodes un chaque semaine .....LA SAGA à ne pas manquer. 

Anne Bonaventure - Pendant l'été - Episode 1

Le dimanche 6 juillet 2008 à 10:32 :: Pendant l'été - Episode 1

Une petite histoire presque vraie pour l'été

La semaine venait de se terminer par une idée lumineuse : fallait absolument que la véranda ne soit plus un endroit surchauffé mais un lieu d'accueil pour tout les chats du quartier. Depuis que nous vivions ici j'en ai vu se faire écraser pratiquement tous les jours. Mon coeur n'a pas tenu, et mon compagnon lui s'est enfui un si beau jour d'été. Il ne supportait pas la puanteur laissée par les deux ou trois chats qui se réfugiaient sous le massif de laurier tin. L'ancienne propriétaire, une pauvre femme âgée de plus de 90 ans avait l'habitude de les faire entrer dans la maison. Les odeurs sont toujours restées.

Lorsque j'ai découvert cette endroit, la maison était toute délabrée, les volets s'effritaient, les fenêtres laissaient passer la pluie, le parquet envahi de vermine. Je me suis dit c'est elle qu'il me faut. Tout a été mis en oeuvre pour que nous puissions y vivre.
Je n'avais jamais vécu dans une maison, je ne connaissais que la vie en appartement parisien. Le dernier que j'ai eu était devant la Coulée Verte, un quartier entre la Gare de Lyon et la Bastille. La vie à la campagne à l'époque ne m'attirait pas. Quelques années plus tard nous devions quitter la capitale. Fini de vivre toujours fenêtres fermées pour ne plus entendre le bruit de l'avenue Daumesnil. J'étouffais. Ce fût l'époque où d'autres perspectives se présentaient à nous sur le plan professionnel. La province a bien d'autres atouts : une grande maison ancienne refaite à neuf, sauf encore cette véranda enfin.

Fallait écrire un texte sur 4 fromages pour les IMPROMPTUS

Anne Bonaventure – 4 fromages

Le mercredi 18 juin 2008 à 11:46 :: 4 fromages

Vous m'avez dit 4 oui 4 fromages, que nenni il m'en faudra bien plus....Les Impromptus Littéraires.

Je l'aimais déjà ce fromage de « Banon » oui enrobé dans un écrin de feuille de châtaignier lié d'un brin de raphia ce qui lui donne une saveur douce et forte à la fois, un peu comme ce que j'ai vécu en Provence.

Mais j'ai changé de région et d'homme et là ce fût la naissance du si fameux « Chabichou du Poitou », oui j'ai oublié de vous dire que je suis une inconditionnelle du fromage de Chèvre oui la chèvre qui vécut au Proche Orient il y a bien longtemps avant d'arriver chez nous.

Bref revenons à nos moutons non au chèvre.

Donc le Chabichou a eu son AOC oui chez moi.....Il est plein de délicatesse et onctueux oui je le dis « Haut et Fort » (J'fais pas de pub).

J'ai découvert par la suite le « Mothais-sur-feuille » alors celui-là veut ressembler au Banon, mais non faut être gentil il a aussi toute sa place sur le plateau de fromages de chèvres.

Quand j'ai découvert le « Sainte Maure de Touraine » (Balzac le citait dans ses notes, il devait l'apprécier) celui qui a une paille dans son centre, j'ai cru ne plus pouvoir m'en passer, mais mon porte-monnaie l'apprécie très peu (quand on aime on ne compte pas, c'est ce que l'on dit non ?) Pour finir j'hésite entre le Pouligny St-Pierre et le Valençay sont tout deux de forme pyramidale un vrai régal.

Ah oui avant de vous quitter je ne veux pas oublier le fameux « crottin de Chavignol », crémeux ou sec je le déguste les yeux fermés.

Oh non ne me dites pas que je suis gourmande, mais non c'est faux.

P.S : Nous trouvons aussi dans la Drôme où je vais parfois le « picodon », le « rocamadour » à........, et le « pélardon » en Lozère. Ben quoi. Oui je vous l'avais dit j'en raffo

Il fallait commencer par la première phrase pour LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

Anne Bonaventure - La pièce était trop calme

Par Les Impromptus, lundi 2 juin 2008 à 16:13 :: La pièce était trop calme 

La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée. Le feu s'était éteint, et je commençais à avoir vraiment trop froid, mais il n'y avait plus de bois.

Je n'arrivais même pas à me lever, ni à tourner la tête. Je suis resté figé comme cela très longtemps je crois. Comment aurais-je pu lui adresser la parole. Elle-même n'osait se lever. Depuis qu'elle était entrée dans cette pièce, assise elle est restée. Nous avons passé la nuit ainsi immobiles, je n'ai pas osé la regarder. D'ailleurs cela n'aurait rien changé, tout avait été convenu à l'avance. Nous n'y étions ni l'un ni l'autre pour quelque chose, on devait appliqué le protocole sans rien dire, c'était ainsi. Au petit matin Charles est venu nous apporter un café brûlant mais cela n'a servi à rien elle était partie avant moi et je ne l'avais pas entendue. Qu'importe je savais bien qu'elle était déjà dans la chapelle de blanc vêtue.....

Où lire Anne

 

J'attends le moment du dimanche soir avec impatience pour connaitre soit le thème soit la phrase annoncé sur le site des Impromptus Littéraires,  un stimulant qui me permettra d'écrire d'une autre manière, à la recherche d'autres idées qui ne sont pas toujours de mon cru. Un exercice que j'apprécie vraiment.

Fallait commencer par la première phrase pour PAROLES PLURIELLES

3. Cadeau empoisonné (Anne Bonaventure) PAROLES PLURIELLES (ya une photo dont il fallait s'inspirer à voir)

Je sors du garage avec une épouvantable migraine. Pas moyen aujourd'hui de m'en défaire, j'ai pris un nombre incalculable de paracétamol, mais rien n'y fait. J'ai débranché la Wifi depuis une semaine mais non cela continue.

Décidément faut que je me remémore ce que j'ai fait ou ce qu'il m'est arrivé ces derniers jours. Je mets mon oreillette donc ce n'est pas mon portable... J'ai arrêté de boire du café après 18 h.  J'ai bien reçu plusieurs mails de.... de l'Ile de.... Oh la mais que se passe-t-il ? Pourquoi encore un vertige, ma vue se trouble. Pourquoi suis-je attirée vers mes si jolies petites poupées, ce cadeau de mon amie bloggueuse de l'Ile de .....Mais qu'ai-je, j'étouffe. Mais qu'y a-t-il à l'intérieur ? Elle me les a envoyées comme poupées typiques porte-bonheur. Je n'ai pas pris garde quand elle m'a posé tant de questions sur ma vie. Je n'ai pas soupçonné une seconde qu'elle était devenue jalouse, envieuse. Je n'ai apprécié que sa gentillesse et son empressement à me faire un cadeau, comme parfois il arrive de s'en faire par amitié blogguesque, ces petits riens que l'on peut s'envoyer d'un bout du monde à l'autre, comme ces branches de coton et ces bâtons de cannelle que j'ai reçu de si loin; mais là j'ai tout compris. Les poupées oui vite dans la cheminée vite .....

Comme quoi les cadeaux peuvent parfois être empoisonnés.

POUR LES IMPROMPTUS

Anne Bonaventure - Un nouveau départ

Par Les Impromptus, lundi 19 mai 2008 à 09:29 :: Un nouveau départ :: #3817 :: rss

Unis nous étions
Ne pleure pas

Non je ne veux pas me lever
Où irais-je ?
Un jour peut être je te le dirais
Viens contre moi
Encore une fois
Avec toi encore avec toi oui
Un nouvel amour m'attend....

Depuis si longtemps
Encore et encore je ne t'ai rien dit
Parti qu'il était
Au revoir qu'il m'avait dit
Revenu oui il l'est
Tiens moi chaud une dernière fois

Le carnet où lire Anne Bonaventure

Pour les Impromptus Littéraires.......

Fallait commencer par :

 

Anne Bonaventure - Sur le dos du dragon

Le mardi 6 mai 2008 à 17:39 :: Sur le dos du dragon

La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon me laisse un souvenir bien amer, un goût de sang dans la bouche. Je m'étais refusé à lui pendant des mois et des mois mais il n'a pas cessé de me harceler : « Viens on va faire un petit tour au-dessus de la ville ». Je craignais sans cesse qu'il n'arrive à ses fins.... Je n'avais aucune envie de me mettre sur son dos si peu accueillant, trop épais avec ce genre d'écailles disgracieuses, et le feu destructeur qui jaillit de cet orifice sombre qu'est son espèce de gueule. Non il est trop hideux je ne pouvais accepter ses demandes.

Il m'a prise par surprise un soir d'été où je m'étais endormie dans le jardin sous le tilleul. Hop qu'il a fait ce monstre, j'avais beau me débattre il s'est envolé en hurlant de plaisir. Je ne pouvais plus rien faire, et me retrouva à califourchon sur son dos ses écailles rentraient dans la chair de mes cuisses. J'ai hurlé : « Non pas là-bas.....non..... » et il riait d' un rire des plus lugubre.

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, mais il a continué sa course....jusqu'au moment où apparut la ville celle où ne sont pas vraiment enterrés les morts oui vous savez bien la ville où les trains acheminaient des milliers et des millions d'êtres humains qui n'ont pas tous trouvés de sépulture.

Je me souviens bien de son rire un rire de contentement il voulait me faire souffrir pour lui c'était la plus belle ville du monde.....

Moi les dragons de toutes sortes je m'en méfie comme de la peste.

Le carnet où lire Anne Bonaventure

"L'éloge à l'autre" thème de Paroles Plurielles.

01. Bonjour papa (Anne Bonaventure)

Bonjour Papa,

Je t'écris aujourd'hui pour enfin te dire tout ce que je n'ai pas pu t'exprimer de vive voix.

C'est en y pensant ce matin que je me lance et t'annonce que je ne pourrais jamais t'oublier. Jamais. Tu sais comment sont les enfants ils n'ont souvent aucune gratitude, ni reconnaissance. Mais j'ai mûri et compris de qui je viens et qui tu es.

Je me souviens bien de toi quand tu allais travailler en banlieue, que tu préparais ta gamelle, que tu bandais tes jambes pour éviter que tes varices n'éclatent.

J'attendais souvent le dimanche que tu me demandes de t'accompagner pour faire une vitrine. Tu ne voulais pas que je te seconde vraiment mais que je regarde tes mains agencer sur des mannequins les vêtements dans la vitrine.

Oui je t'admirais tu mettais tout ton coeur à bien faire. Je te demande pardon Papa, j'étais une gamine et ne savais pas t'apprécier, mais maintenant j'ai compris tout ce que tu m'as transmis : le travail bien fait, le plaisir que l'on y met, le respect du patron de celui qui t'appelle pour venir décorer son magasin parce qu'il apprécie ton travail et te donne une paye.

Tu ne rechignais pas et acceptait même de travailler le dimanche, pas de jours fériés pour toi : l'essentiel était que tu puisses nourrir ta famille.

Durant ces dernières années j'ai repassé dans mon esprit ta vie celle où tu as sauvé des personnes dans le ghetto sans craindre les balles qui fusaient autour de toi. Quand je pense que tu viens de si loin, et que tu as reconstruit ta vie, nous a fait un petit nid confortable, que nous avions à manger tous les jours, j'ai les larmes aux yeux. Tu étais si plein de courage et d'amour. J'ai toujours en moi ton exemple d'homme et de père.

Pardon Papa tu es parti et je ne t'ai pas dit que je t'aimais pour tout ce que tu as été : un homme formidable. Où tu es peut-être entends-tu ma lettre les quelques mots qui viennent de mon coeur.


Ta grande fille.

 

 

Je n'ai pu parler que d'amour filiale en m'inspirant de ce que j'ai vécu, un peu de cela et un peu d'invention.....Ce n'est pas un thème si facile.