Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livre - Page 8

  • PAS DE u .....

     Pour PAROLES PLURIELLES le défit  : écrire une lettre sur la jalousie sans utiliser de U   ....

     

     

     

    35. Bien mal acq'is ne profite jamais (Anne Bonavent're)

    Vois-tu, je pense à toi.

    Tu as pris la décision de ne pas venir me voir, mais as-tu compris les années passent et maintenant cela fait dix ans....

    Alors je vais en finir: On va échanger nos parts.
    J'arrête la bagarre entre toi et moi. Je prends ta villa et je te laisse le manoir.

    M'envieras-tu encore dis ?

    J'ai fait faire les devis ya environ vingt mille à cracher de rénovation.
    Alors si tu es prête on échange comme ça tu resteras bien contente d'avoir enfin MA PART.

    A bientôt chère non pas chère.... s...

    J'attends ta réponse si tu n'as pas changé d'avis dépêche toi avant k j'y mette le fê.

    Les héritages empoisonnés je n'en vê pas ça détri la vie de famille.

  • lézard grincheux-des gouttes d'encre violette-un igloo sous la neige-

    Anne Bonaventure - Divagations

    Il était resté bien une quinzaine de jours au premier, de la salle de bain au palier et a atteri dans ma chambre, ne bougeant plus du double rideau d'un lézard banal il était devenu un lézard grincheux. Il ne se laissait pas attraper alors je l'ai laissé tranquille il ne me dérangeait pas et devait avoir suffisament à manger.
    Un jour je l'ai retrouvé laissant des trainées de couleur sombre en m'approchant de lui des gouttes d'encre violette lui dégoulinaient des pattes, j'avais tout compris il avait voulu se tremper dans mon encrier.
    Alors là j'en ai eu marre j'ai fait un paquet et l'ai envoyé chez mon fils qui s'est exilé là-haut à faire des expériences et vit dans un igloo sous la neige, pour observer la fonte des glaces. (A chacun sa marotte).
    Là il pourra observer la fonte du lézard, car avec ce genre de température la bestiole n'écrira plus.

     

    Vous pouvez allez voir la fameuse bestiole en cliquant là 

  • Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée à insérer dans le texte pour les IMPROMPTUS

    Anne Bonaventure - Porte ouverte ou fermée

    Je lui avais dit de ne pas revenir. Cela durait depuis trop longtemps. Il était parti me laissant abattue. Je n'avais pas compris pourquoi. Est-ce pour une autre ? En avait-il assez de notre « train-train » ?
    Ne lui correspondais-je plus ?
    Je pensais vraiment que nous conclurerions notre ménage par une cérémonie qui aurait soudé notre relation qui avait déjà 10 ans.
    Je lui ai claqué la porte au nez. Et pendant plusieurs mois je l'ai évité, je n'ai plus repris sa rue, il avait déménagé mais était resté dans le même quartier.
    Les coups de fil ont commencé, et ce dès la date de mon anniversaire, il voulait me revoir.
    J'ai hésité, oui je n'avais plus confiance. J'ai voulu l'oublier, bien qu'il soit resté dans un tiroir, celui de ma mémoire.
    J'avais déjà pris ma décision, et ne voulais pas revenir en arrière.
    Je ne suis pas son jouet. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, sinon on ne peut avancer dans la vie, et là je lui ai redit et très fermement : stop-stop-stop, il avait eu tout le temps de se décider avant.
    Ma porte est restée close, j'ai pleuré, je ne voulais plus revivre tous ces moments de doute. Je n'étais plus très jeune, et je voulais vraiment avoir un enfant avant qu'il ne soit trop tard.
    J'avais perdu mon temps avec un homme qui n'avait pas su voir tout l'amour que je lui portais, trop tard.
    Qu'avons-nous fait de nos trente ans? Quand je vois autour de moi tous ces jeunes qui hésitent à fonder un foyer, je voudrais leur dire que la vie passe, et que l'on peut se tromper en laissant de côté celui ou celle qui aimerait partager le quotidien, fonder une famille, après on s'en mord les doigts, on a loupé le coche.

    Le carnet de l'auteure

  • Pour PAROLES PLURIELLES .....l'incipit est le suivant .....


    Je n'ai pas mis les bonnes chaussures ce matin (Anne Bonaventure)

    Je n'ai pas mis les bonnes chaussures ce matin, et oui pourquoi ? Petit retour en arrière de presque 30 ans. Oui j'avais déjà l'âge de raison en 68 (ne pas confondre avec 69 - année érotique- réentendre Gainsbourg).
    Et les manifs et grèves c'étaient bien autre chose, bien plus costauds.

    Bref pour en revenir aux chaussures de ce matin j'ai voulu faire une commémoration et mettre des chaussures pourries, souvenir souvenir. J'ai traversé Paris ma ville natale, où je travaille mais de Nation à Nanterre ça fait bien une trotte. Oui Nanterre vous me direz c'est plus Paris, mais on dit bien : je vis sur Paris, alors là je travaille sur Paris.

    Bon et encore faut pas se plaindre il ne pleut pas, mais le fond de l'air est frisquet et j'aime pas trop prendre les quais c'est un peu humide à 6 heures du mat. Enfin paraît que la grève ne va pas durer trop longtemps.

    Heureusement j'fais pu de politique depuis ben depuis la dernière élection présidentielle, j'avais peur de me tromper de côté, moi qui étais très engagé dans les années 70, maintenant j'y crois pu.
    Aille j'ai dû y aller trop fort avec les chaussures, j'ai pris celles qui font du 39 et comme je fais du 41 maintenant oui 2 tailles en 30 faut ce qu'il faut pour se souvenir.

  • Pour les Impromptus Littéraires

    Anne Bonaventure - Le sourire de la Joconde

    Drin!!drin!!!drin!!!
    Ca y est v'là l'heure, hum faut que je pose. Bref allez, bon alors j'ai bien le même air, oh et puis cette conjonctivite qui m'agace ça me pique les yeux, et puis oh je sens ce bouton d'herpès qui arrive faut que je fige mon sourire sinon j'vais me faire virer. Pas moyen de modifier mon allure c'est elle qui a fait ma renommée, un peu trop d'ailleurs j'me rappelle une fois on m'a même volée, et là c'était moins confort qu'ici. Ben oui, ici dans ce palais ils m'ont retoilletée m'je me sens mieux, surtout j'ai moins de spots dans les yeux si je pouvais je mettrais mes lunettes de soleil, mais bon faut ce qu'il faut, il paraît que je suis la plus visitée du monde alors je reste bien classe, comme il m'a peint l'tonton.
    Tiens les v'là tous, toujours pressés toujours tous agglutinés devant moi. Heureusement que je suis en plein air j'étoufferais sinon. Tiens on a changé de gardien c'est jamais le même, je crois qu'ils s'ennuient de me voir plus d'une semaine alors les patrons ont organisé une rotation.
    J'ai pas à me plaindre d'ailleurs ils sont tous très gentils, mais ils n'osent pas trop s'exprimer devant moi on dirait qu'ils sont subjugés par ma beauté oui mon sourire paraît qu'il les intéresse, ils se demandent tous comment j'ai fait pour être si mystérieuse, mais bon moi j'sais pas faut demander au vieux.....oui Leo.
    Allez tchao faut que je bosse....
    e539ff75ab92d24f97962cc1668abf6d.jpg
  • Il fallait commencer le texte par : Tante Babette

    prit une profonde inspiration incipit pour PAROLES PLURIELLES

     

    Pour quelques biscuits (Anne Bonaventure)

    Tante Babette prit une profonde inspiration et un sourire apparut sur son visage si souvent fermé. Elle venait de retrouver sa fiche intitulée :  « prachniklechs » - traduction : sablés au pavot noir.

    Cette recette elle devait l'avoir écrite il y a bien une soixantaine d'années, juste après son installation à Paris. Ce fut pour elle comme un lien avec sa maman : ces quelques recettes polonaises. Un souvenir
    d'un autre temps d'une autre histoire d'une autre vie d'une autre.....

    Bien tout était à sa place sur le plan de travail de la cuisine : farine, sucre, beurre ramoli, 1 oeuf, et 50 g de pavot et bien sûr du sel.

    Mais ce dont elle essayait de se souvenir oui c'est qui elle avait bien  pu inviter pour les déguster ces petits sablés. Pierre son petit-fils, Jules son père oui le père de Pierre, non Jacques : mais qui est Jacques? Elle avait sa liste sous les yeux : tous les noms et prénoms de ceux qu'elle cotoyait.

    Ah oui – non – mais oui elle devait bien les faire ces biscuits. C'est sûr. Oh et puis sa tête lui faisait mal. Qu'avait dit le docteur : pas d'énervement, elle devait participer aux activités proposés à l'hôpital de jour.
    Mais quel jour était-ce ? Son mari était parti faire les courses, oui, il lui avait dit elle se rappelle maintenant qu'il allait chez le pâtissier celui de la rue des Rosiers, celui qui fait si bien les « prachniklechs » à moins que ce ne soit les « oumentaschen » ou les « kirelechs ». Peu importe faut qu'elle fasse ses biscuits. Mais où est la recette ?

    Chéri, chéri où est la farine?

    Photo_011

     Photo de Coumarine

  • Cette semaine pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES

    Anne Bonaventure - Connexion impossible

    Allez hop (ça veut dire que je me lève heu soulève de mon lit encore tout chaud). Je descends, je fais attention aux marches (oui je me suis déjà cassée la g.... plusieurs fois), les chiens sont tout exités je fonce leur ouvrir la porte d'entrée......et mon premier réflexe est d'allumer mon ordi-portable, celui qui trône sur la table de la salle-à-manger. Heu, qu'est-ce ? pas d'image de petits cliquetis.....QUOI ?ça ne marche pas, mais .......La recharge est bien là, le cordon est bien branché, mais toujours rien : l'écran reste noir de chez noir.....Beurk. Réflexion faite j'éteins, je rallume....rien. Alors là pas possible je m'imagine toute la journée sans voir mes mails, mes sites préférés, mes blogs mais mais ah ça non.....IMPOSSIBLE. La panique m'envahit, pire je vais hurler. Non, j'essaie de me calmer ce n'est pas la première fois que je vis ce problème d'impossibilité de connexion à mon chéri d'ordi portable bien à moi, que j'ai payé avec mes sousous. Pour faire court, je téléphone avec ma freebox (n'y voyez pas de pub) à mon amie ingénieur en informatique M.F (je ne peux dévoiler son identité ici, de crainte de la voir envahie par vos appels désespérés).

    - Oui heu ma Chérie d'Amie que j'aime tant (là c'est moi qui cause)ù%% mon ordi-chéri ne fonctionne pas – OUIN- J'ai tout essayé, enfin ya rien à faire je craque, tu peux venir au secours......

    - Oui mais calme-toi .....(là elle réflechit) : il est bien branché ton ordi ?
    - Mais ouiiii bien sûr.
    - Revérifie.....
    - AH j'ai trouvé tu vois la fiche qui entre dans le boitier qui traine parterre, ben c'est débranché, là c'est à cause des chiens oui la nuit ils s'amusent à tout déboiter. Ouf j'ai eu peur j'ai cru que tout était cassé, fichu, merci ma Chérie d'Amie qui a fait des études et qui a trouvé que ce n'était pas grand chose....BISOUS.

  • Pour les IMPROMPTUS LITTERAIRES CETTE SEMAINE

    Anne Bonaventure - Le soir d'Halloween

    Brrrrr fait ben frais c'soir j'va allumer un petit feu moi.
    J'val'chercher ce fagouti de bo, vite vite....brrrrrr.....

    Mais quoi qu'est-ce que c'est ce vacarme ?
    Chut les brutes j'entends rien, sales
    cabots couchés pas sur les chrysantèmes !!
    Qu'est-que vous me dites? que j'ouvre ma porte, mais pourquoi donc ?
    Quoi j'n'entends rien que de boucan. C'est quoi ce vacarme, pas l'temps dois faire mon feu moi.......Encore quoi mais foutez-moi le camp sale engeance quoi des bonbons : mais j'n'en a point, j'peux pu en manger moi n'a pu de dents. Quoi des sorts, c'est quoi c't chose ça se mange t'y ?
    Fichez l'camp, j'ai pas le temps demain j'va au cimetière voir mon pauv' vieux......

    MORALE

    Comme quoi on peut toujours éviter d'adhérer à n'importe quoi.

     

     

    Je devais me sortir du thème qui ne m'inspirait pas alors.... QU'en pensez-vous ?

    Faites un tour sur le site et vous pourrez lire les diverses versions de mes acolytes.... 

  • Comment dire.....

    Il est arrivé chez moi, un début d’automne, en ambulance. Il avait quitté le moyen séjour en région parisienne. Je l’ai recueilli. Oui recueilli. Je crois qu’il ne savait pas où il atterrissait.

    Il était sale incroyablement sale. Je devinais qu’on ne l’avait jamais lavé dans cet hosto.

    J’ai eu de la peine. L’infirmière est arrivée pour le laver et lui couper les ongles des pieds noirs de crasse. Il est arrivé dans un pyjama dégoutant. J’étais horrifié de voir mon père dans un tel état. A l’hôpital ils ne se sont pas occupé de lui……

    .Aucun respect de l’être humain. On me l’a déposé comme un vieux et sale paquet. J’avais commandé un lit médicalisé qui l’attendait dont le matelas était recouvert de plastique. J’ai vite compris qu’il était aussi incontinent, ma sœur ne me l’avait pas signalé, peut-être qu’on ne le lui avait pas dit.

    Mon père délirait parfois et nous réveillait au milieu de la nuit en appelant son ancienne compagne. Il voulait faire les courses et acheter du poisson. Là j’ai compris qu’il était devenu sénile. Il a continué à ne pas m’appeler par mon prénom.

    J’ai dû m’organiser pour pouvoir faire les courses. De sortir rien qu’une heure devenait dangereux. Une fois je l’ai retrouvé dans la cuisine, il dormait au premier, il avait allumé le gaz pour se faire un café et avait terminé la plaquette de beurre, éventré le camembert.

    J’ai dû acheter des liens et l’ai ligoté sur son fauteuil. Mais de détresse à mon retour il avait tout arraché. J’avais toujours peur qu’il ne tombe dans les escaliers. Pour lui c’était mieux d’être au premier les commodités étaient à portée de main : toilette, salle de bain, j’avais fait mettre des barres pour qu’il puisse se tenir et se relever……..Je devais faire aussi attention à son régime il était diabétique. Toute sa vie il avait été le chef et maintenant je me demandais comment il pouvait se voir……