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Livre - Page 4

  • LA RONDEUR DES JOURS POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

    SIBR_2226743_1_20080318_apx_470__w_ouestfrance_.jpgAnne Bonaventure

    Je les voyais dans les tranchées, pieds dans la boue, dans l'eau, froid pénétrant, la vomissure, gangrène galopante, dégoulinants de sueur, de terreur, et là dans ce caniveau de l'inhumanité il n'y avait qu'une seule rondeur : le temps effrayant qui tourne lentement pour comme ineluctable aboutir à la mort.....
    Je sais c'est pas très gai mais la vie n'est pas que joie plaisir et satisfaction elle est aussi ce que l'on en fait ou ce qu'ils en font ou feront.....

  • MA BIBLIOTHEQUE POUR LES IMPROMPTUS

    CIMG2788-1.JPGBonaventure - Ma bibliothèque

    Par Les Impromptus, lundi 20 octobre 2008 à 11:39 :: Ma bibliothèque :: #4516 :: rss

    Ou plutôt mes bibliothèques Chez moi, mes livres se baladent partout de haut en bas et pas obligatoirement dans des meubles appropriés.
    C'est comme pour les téléphones il y en a au moins deux par niveaux, alors les bibliothèques minimums deux aussi.
    Si on entend bibliothèque par meuble de rangements oui j'en ai bien sûr : la principale dans le salon : un genre de meuble noir qui a vécu qui sert de fourre-tout entre livres de famille usés par le temps, collection de DVD, petits bibelots, livres de poches, livres reliés. Les miens aussi participent à ce fouillis : auteurs divers et variés, best-sellers ou bouquins de plage....
    Dans la cuisine-salle à manger : là bien sûr livres de cuisine, diététique rangés sur des étagères dans une niche. Rangés est une bien grande notion. Chez moi ce n'est pas l'habitude.
    Bref, continuons l'exploration de la bibliothèque-maison. Au premier étage dans le bureau j'ai soi-disant une bibliothèque perso sa spécialité : religions, psychologie; mais ici aussi c'est pratiquement inaccessible vu l'organisation désorganisée de la pièce : fauteuil, fringues et chaussures je n'ose pas faire de plus ample description....

    Et ce n'est pas fini : sur le palier un bas de buffet d'un certain âge accueille mes bouquins toute la collection d'auteurs ethniques là je sais que je vais m'y retrouver. Dans la chambre aussi y en a ceux que je vais lire et ceux que je ne lirais pas....
    Ensuite l'atelier là : trois bibliothèques qui accueillent revues, bouquins sur l'art, l'architecture, les grandes expos, livres achetés chaque année depuis longtemps pour donner une nourriture culturelle à mes élèves.... je n'ai pas terminer : près de mon bureau (le meuble) quelques bouquins plus spécialisés sur les techniques et quelques revues.
    Ah j'allais oublier, mais non ensuite c'est le domaine de mon compagnon, pour lui c'est aussi bien rangé. Alors si un jour nous avons la possibilité,nous la ferons construire cette bibliothèque rêvée qui tapissera tout le salon jusqu'au plafond et d'un bois qui sente bon, mais je pense que même à ce moment là les livres se baladeront d'un endroit à l'autre.
    C'est ainsi qu'ils vivent chez nous. Je ne vous ai rien caché oh mais si les bouquins qui sont sur ma table de nuit, ceux que je n'ai pas eu le temps de ranger... Ma bibliothèque est bien celle qui compose toute la maison à chaque étage pour chaque moment je crois bien que c'est elle qui donne vie à la maison.

  • LA VOIE DE LA SIMPLICITE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES

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    Anne Bonaventure - La voie de la simplicité

    Je ne m'en dépatouille pas vraiment : une fois 5 mailles, 1 fois 4 mailles. Je rattrape une maille qui se débine, les fils s'emmêlent, me semble bien compliqué ce pull. Laisser en attente les mailles centrales. Ah !!! Devant comme dos....
    Je n'aurai pas dû choisir ce modèle, bien qu'il me semble facile à réaliser.
    Bon je recommence une fois.........Oh et puis zut j'abandonne.....je vais le lui acheter son col roulé....

  • LE THEME DE LA SEMAINE POUR LES IMPROMPTUS : Tous les soirs c'était la même farce


    Anne Bonaventure - Tous les soirs c'était la même farce

    Par Les Impromptus, lundi 6 octobre 2008 à 20:45 :: Tous les soirs c'était la même farce :

    Tous les soirs c'était la même farce, les habitués de la pension de famille Duport, très renommée pour ses petits prix du mois de septembre au Touquet, se réunissaient après le souper.
    Ils organisaient depuis fort longtemps des soirées à thème : une farce, mais une farce qui évoluait de soir en soir ....
    L'année dernière le thème était une piécette style Tchékov. Une farce qui nous avait transportés à l'époque tzariste en pleine campagne à nous geler. Oui nous n'étions pas habitués à vivre à -30 °. Bref l'humour devait primer, et nous avons pu voir de vrais talents se dévoiler.
    Il y a quelques années nous devions préparer une comédie musicale d'après la Traviata avec orchestre.
    Plusieurs d'entre nous : musiciens amateurs avaient apporté leurs instruments : l'un son hautbois, l'autre sa clarinette, trois violons, et même une « Castafiore » moi.
    J'en garde un bon souvenir. Les soirées furent un vrai régal, entre scène déchirante où l'on pleurait tous à voir cette pauvre femme s'époumoner et l'orchestre improvisé jouer les fameux airs tant appréciés à la façon impro- jazzy. Je vous recommande cette pension de famille surtout en cette arrière saison, mais dites-vous bien qu'il faut avoir un peu d'humour et beaucoup d'imagination pour jouer, chanter, pleurer avec chaque année tout un groupe de retraités en délire.

    DSC00452.JPG

    (photo prise lors de la representation du Revizor)

  • POUR LES IMPROMPTUS : mettre dans le texte : aventure, impromptus, littéraires. Un défit pour cette nouvelle version

    Anne Bonaventure - L'Aventure (une photo à voir sur le site des IMPROMPTUS dont il faut s'inspirer)

    Mon aventure...

    La tienne je veux dire celle que tu as voulu faire seul en me laissant sur le quai.
    Un départ impromptu pour si loin et moi encore seule.
    Tu m'envoies des photos et celle du pont en liane me fait particulièrement frémir.
    La peur dès que je t'imagine risquant une fois de plus ta vie m'étreint.
    Mon aventure, celle que j'empreinte est-elle moins risquée que la tienne?
    Je me retrouve face à moi-même, comme devant une de mes toiles blanches.
    Mais toi, oui toi si loin, il te faut sans cesse ce genre d'émotions où tu mets ta vie en péril.
    La mienne reste aussi un défi : enregistrer dans mes documents toutes ces aventures littéraires et souvent impromptues, à frémir devant le clavier de mon ordinateur, la tête connectée à un tas d'émotions de mots que je dois mettre en forme pour que tout devienne lisible et vrai.
    Mais dis quand reviendras-tu ? La vie ici est aussi une aventure, un défi.
    Je sais bien que tu me trouves trop littéraire à ton goût et comme d'habitude tu n'ouvriras pas ma lettre, alors cette fois-ci elle restera dans mes documents tu sais où ? : dans le dossier « Impromptus littéraires ».

  • J'ai été taguée ....

     


    J'ai été tagué par ONCLE DAN..
    Voici les instructions à suivre (à la lettre, évidemment)
    - citer la personne qui vous a taguée
    - choisir un livre, l'ouvrir à la page 123
    - recopier à la 5ème ligne les cinq lignes suivantes
    - indiquer le titre du livre, l'auteur, éditeur, année d'édition
    - taguer 4 personnes dont vous souhaiter connaître les lectures et les avertir

     

     

     

     

     

    Il se frotta les mains, oubliant qu'elles étaient pleines de mouches

    Plusieurs pointes s'enfoncèrent dans sa

    paume, mais heureusement, pas au-delà du barbillon.

    Il prit sa canne à mouche, sortit par le hangar à pompe

    et traversa la cour jusqu'au portail.

    JIM HARRISON

    NORD-MICHIGAN

    1976

    10/18

    ROBERT LAFFONT pour la trad. franç.

     

    GAZELLE

    MAMITA

    LES QUATRE SOEURS (mais une suffira)

    GAULLAC

     

    OUF ça y est j'ai bien rempli mon devoir aux autres maintenant.....

     

     

     

  • Une dernière lettre aux Impromptus qui change de "crèmerie" et continuera avec une autre troupe....merci à eux.

    Anne Bonaventure - La dernière lettre

    Mon chéri,

    Je ne m'attendais pas à ce que tu te décides si vite, mais ne t'en fais pas, j'attendrai ton retour. C'est toujours un peu comme ça, fallait pas que je m'attache trop à toi.
    Je sais tu en avais assez de toutes ces obligations surtout le dimanche soir, à chaque fois fallait que tu assures : mettre la table sinon je me mettais en colère.
    Bref tu as envie de changer de partenaires, je ne peux t'en blâmer moi aussi ça m'arrive. Bon mon joli tu reviendras quand tu l'auras décidé, mais préviens-moi tout de même. De mon côté je te reste fidèle, soit assuré de mon amitié.

    Bisous.

    Anne Bonaventure

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  • LE FEUILLETON DE L'ETE AUX IMPROMPTUS LITTERAIRES POUR CEUX QUI SONT CURIEUX

    Logo Feuilleton

     

    Du 6 au 20 juillet 2008, les Impromptus Littéraires ont organisé un atelier d’écriture. Vingt-huit participants ont apporté leur contribution, sans aucun manquement, ce qui est en soi remarquable.
    La présente compilation récapitule l’ensemble des textes classés par ordre alphabétique des pseudonymes des auteurs.
    Le thème était le suivant :
    L'été sera bientôt là et c'est bien ! Dans nos étranges lucarnes vont fleurir les fameuses "sagas" qui verront leurs personnages se débattre dans des univers impitoyables, tenter de résoudre des énigmes flirtant bien souvent avec le paranormal, le tout bien entendu sur fond de roman d'amour.
    Sans vouloir à tout prix sacrifier à cette habitude, nous souhaitons cette année, vous entraîner dans une aventure d'écriture un peu différente des thèmes hebdomadaires. C'est pourquoi, nous vous proposons, à partir de la semaine du 30 juin d'écrire votre FEUILLETON DE L'ÉTÉ.
    Celui-ci se déroulera sur 3 semaines, soit 3 épisodes.
    Le thème : tout simplement "pendant l'été"
    Les contraintes, car il faut bien corser encore un peu le jeu, seront :
    le premier épisode devra commencer obligatoirement par cette phrase : "la semaine venait de se terminer par une idée lumineuse :" (n'oubliez pas les deux points...)
    le 3ème et dernier épisode devra s'achever obligatoirement par cette phrase : "c'est ainsi que l'été devint ma saison préférée"
    Nous aimerions donc : que vos histoires / nouvelles / récits, se déroulent durant l'été.
    Pour le reste, votre imagination n'aura aucune autre entrave.
    Néanmoins, nous vous demandons impérativement de respecter les règles des Impromptus clairement exprimées dans les instructions générales.
    Quant à la longueur des textes (de chaque épisode) elle ne devra pas dépasser 2 pages.
    Enfin, si vous décidez de participer et d'envoyer le premier épisode, vous vous engagez à aller jusqu'au bout et donc à écrire les 3 épisodes





    http://www.impromptus.fr/feuilleton/

     










  • CETTE SEMAINE POUR LES IMPROMPTUS LITTERAIRES UNE ODEUR DE PAIN GRILLE

    Anne Bonaventure - Dans la cour flottait une odeur de pain grillé

    Dans la cour, flottait une odeur de pain grillé. Oui je m'en souviens encore; cette odeur j'essaie de la retrouver chez moi tous les matins au petit déj, mais elle ne se diffuse pas dans la cour puisque qu'ici je vis porte et fenêtres fermées. Elle monte dans la maison et reste imprégnée encore plusieurs heures.
    Cette odeur me renvoie à l'année où nous avions loué une petite maison dans la campagne près d'Avallon, la campagne y est très accueillante.
    C'était la première fois que je quittais la capitale avec l'homme que j'aimais, une escapade en amoureux.
    Dès le lever nous nous précipitions dans la courette pour respirer la rosée pieds nus, un peu d'humidité nous permettait de tenir la matinée. Les étés sont souvent très chauds et lourds dans cette région.
    Mais ce dont je raffolais c'était qu'il me serve le petit dèj avec des tartines si croustillantes et du beurre achetée à la ferme. Nous avons sillonné la région souvent à pied ou en vélo. J'étais jeune lui aussi d'ailleurs. C'était un été qui reste comme une odeur de plaisir entre baisers et senteurs qui se sont incrustés dans ma mémoire.
    Il ne me reste plus que les tartines grillées, lui il est parti, tant pis c'est la vie.

     

  • INCIPIT A RESPECTER :

    Anne Bonaventure - Elle avait apporté des fleurs de Tournesol

    Elle avait apporté des fleurs de Tournesol et puis je me souviens bien je lui proposais à chaque fois de boire quelque chose, une petite limonade elle aimait.
    Ce n'était pas une femme à s'incruster chez ses voisins.
    Elle faisait le tour du hameau et n'oubliait personne, elle allait même chez les Anglais; je le sais ils me l'ont dit; elle ne savait pas un traitre mot de cette langue.
    Elle, c'est en patois qu'elle causait, ce dialecte que pratiquement personne ici ne comprenait.
    Nous étions tous des ruraux ou des étrangers installés pour faire souvent du fromage de chèvre.
    Jamais je n'aurais osé lui dire que je préférais voir ces fleurs de grand soleil dans les champs ou sur les toiles de Van Gogh que sur mon buffet.
    Ces fleurs répandent leur poudre jaune et fanent en devenant brunes, ça salit tout.
    Non je ne lui ai jamais dit que son bouquet je le préfèrais au jardin, encore bien vivaces se tournant vers l'astre sacré pour s'épanouir, ça lui aurait fait trop de peine, j'suis pas une brute tout de même. Son geste attentionné nous démontrait bien aussi qu'elle tenait à faire plaisir et à nous donner un peu de soleil dans nos propres vies qui à l'époque étaient bien dures, vous vous rendez compte faire du fromage quand jamais ô grand dieu nous n'avions pensé en faire, pratiquement tous étions des étudiants sortis de la Sorbonne, faut le faire.
    Elle, elle était veuve et bien vieille, avec ce visage buriné dont je me souviendrais toujours.
    Je sais aussi qu'elle ne se plaignait jamais jusqu'à cet été où les fleurs de Tournesol ne sont pas apparues dans l'embrasure de ma porte; oui elle se cachait pratiquement derrière son bouquet, faut dire qu'elle n'était pas bien grande cette mémé si discrète.
    Bref vous avez bien compris que cet été ne la voyant pas j'avais compris qu'elle était partie bien loin là où les champs de Tournesol ne se fanent jamais.

    quatre_tournesols_coupes_Van Gogh.jpg